C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Jacques Leroy survenu brutalement le 18 février dernier.
Jacques a été l’un des fondateurs de l’AIFRIS, association qui nous mobilise encore aujourd’hui après sa création officielle en juin 2008, à Paris.
A la suite du congrès de Namur dont il était l’un des artisans, Il a fait le pari de convoquer une réunion de concertation sur la création d’une association, le 21 mars 2008 à Mons en Belgique.
Les représentants de plusieurs pays (Belgique, Canada, France, Mali, Portugal, RD Congo, Roumanie, Suisse, Tunisie) y ont convenu de la création d’une association et ont signé un protocole d’entente sur les statuts, avant l’assemblée constituante de Paris.
Du printemps 2008 au printemps 2013, date de son départ à la retraite, il a œuvré activement à la mise en forme de l’AIFRIS et à son développement. Il a travaillé à la mise en place des congrès d’Hammamet, Genève et Lille.
Par son ouverture d’esprit et ses expériences de formateur notamment en Afrique, il a très vite compris lors des premiers congrès, l’importance de défendre dans un esprit collégial, l’existence d’espaces collectifs et transversaux de pensées et de réflexions.
Valoriser le travail social, la formation, la recherche et l’intervention sociale était au cœur de sa vie. Il donnait l’impression de savoir mettre ensemble des mondes d’horizons différents et de favoriser ainsi le dialogue dans un respect mutuel.
Jacques était un homme de contacts, de liens, toujours disponible.
Curieux de savoir ce qui se passait ailleurs, dans d’autres pays, il savait par son enthousiasme entraîner d’autres à unir leurs forces pour une cause qui lui paraissait essentielle.
Cet homme profondément épicurien attachait de l’importance autant à la convivialité qu’à la défense des Droits Humains.
Il avait une personnalité attachante.
Généreux, il ouvrait volontiers sa porte pour nous accueillir dans son jardin de curé où nous découvrions avec beaucoup de plaisir, leur maison d’hôte dans laquelle Jacques et sa femme Martine se faisaient un plaisir de nous faire découvrir leur passion pour l’art et la cuisine.
Sa disparition soudaine nous a bouleversés. iI laisse un grand vide. Nous lui rendons ici hommage. Nous perdons un ami qui par son engagement était profondément humaniste.
Notre sympathie va à sa femme, Martine, à ses deux fils, Julien et Simon et à ses amis de l’ABFRIS.
Françoise Tschopp et Dominique Susini
|