Hommage

Montserrat Feu Cloasas nous a quittés le 26 mars...

La lettre n°40« Desde Barcelona », c’est ainsi qu’elle intitulait les courriels qu’elle nous adressait…

Montserrat Feu Closas nous a quittés le 26 mars 2020 ; elle était malade d’un cancer, mais c’est le coronavirus qui a fini par l’emporter.

C’était une femme dynamique, toujours pleine de projets, animant de nombreux groupes de collègues ou d’amis, sa bonne humeur était communicative. Elle a participé à notre congrès d’Hammamet en 2009 et a depuis milité pour rapprocher l’Espagne de l’AIFRIS. Elle a organisé une rencontre à Barcelone en juin 2012 (cf la lettre n°10 ) qui a permis l’adhésion du Collège professionnel de Catalogne à l’AIFRIS et l’intégration de Montse au Conseil Scientifique Permanent.
Depuis, c’est elle qui traduisait depuis les appels à communication en espagnol pour les congrès. Hammamet, Genève, Lille, Porto et Beyrouth, toutes ses communications appelaient à l’interculturalité et à l’engagement collectif dans le travail social. Elle aimait la Catalogne, sa ville, Barcelone, et son quartier, ancien petit village aux rues étroites, dans lequel les habitants se retrouvent le soir sur les places et maintiennent une vie sociale de proximité et de militantisme, issue de la résistance au franquisme.

Son enthousiasme permanent va nous manquer.

 

Nous venons d’apprendre la triste nouvelle du décès de notre collègue et amie Montserrat Feu, membre du CSP, emportée par le Coronavirus.
Montse, comme elle préférait qu’on l’appelle, avait une formation  en travail social. Elle a été pendant longtemps enseignante  à l'École universitaire d’éducation sociale et travail social de la Fondation Pere Tarrés (Universitat Ramon Llull), à Barcelone. Elle a été une personne ouverte sur l’Europe et le monde, en particulier l’Amérique latine et le sud de la Méditerranée, où elle a mené divers projets de partenariat et de coopération. Elle était aussi une professionnelle engagée et a été la fondatrice et la présidente de l’Association Atlántida de professionnels pour l’interculturalité ; elle a œuvré aussi  sans relâche  pour les droits des migrants. D’ailleurs, elle venait de coorganiser, en novembre 2019, avec d’autres associations de Catalogne des Journées sur “Asile et refuge dans l’Union européenne. Où en sommes-nous ?”
Montse a participé activement au CSP et a été présente à plusieurs Congrès de l’Aifris, dont le dernier à Beyrouth, toujours avec intérêt, implication, ouverture au dialogue et bonne humeur. 
On se souviendra d’elle comme une personne joyeuse, enthousiaste, amicale, toujours positive. Elle va nous manquer.
Toutes nos cond
oléances à sa famille et à ses proches.

Claudio Bolzman

 

 

 

 

Je retiens ses engagements citoyens et militants, son sourire, son regard vif et l'éloquence du sud. Des souvenirs passés au CSP, dans les congrès et les pays visités à ces occasions, dans mon institut de formation où elle venait participer aux semaines internationales à Toulouse. Tolosa, la ville espagnole proche de Barcelone, la capitale de l'exil républicain toujours vivace et maintenant les projets de coopération interrégionaux entre l'Occitanie et la Catalogne.
Où que tu sois...  Adios compañera

Pierre Lalart

 

 

C’est triste.  Elle était discrète, très présente,  depuis le début, généreuse  et  toujours prête à défendre fidèlement les orientations  de l’Aifris et le travail social. Elle espérait qu’un jour un  congrès ait lieu en Espagne.

Françoise Tschopp

 

Je suis très triste en apprenant cette nouvelle.
On a perdu cette belle âme qui nous apportait de la chaleur ibérique. Ce virus féroce l’a emporté,  mais elle restera à jamais dans nos mémoires et dans l’histoire d’Aifris qui s’écrit avec ceux qui nous ont quittés, trop vite malheureusement, et avec ceux qui continuent leurs engagements.
On paye un lou
rd tribut à cet ennemi invisible. 

Dorina Hintea

 

C’est une triste nouvelle que la disparition de cette belle amie. Assidue aux rencontres de l'AIFRIS, Montserrat démontrait toujours une capacité de réactivité et de réalisme , adjoints à une bonne dose d’humour, qui donnait à nos travaux le petit plus d’universalité que nous avions parfois tendance à oublier dans notre approche franco-française. Je la savais aussi militante, à la tête de nombreux combats, et si désireuse, de pouvoir un jour accueillir l’AIFRIS en Espagne. 
Si elle y croyait, que Dieu la garde

Philippe Dumoulin