Le numéro 4 de la revue de l’AIFRIS ‘Écrire le social’ est disponible sur CAIRN.
Face à la responsabilité individuelle visée par les réformes des régimes sociaux depuis la fin des Trente Glorieuses, une nouvelle façon de comprendre et de faire le social se façonne peu à peu. Elle s’appuie sur des collectivités sans pour autant nier l’individu si cher aux réformes néolibérales. Elle lui donne toute son attention, lui prête les outils nécessaires pour remonter la pente en cas de détresse et forge des solidarités qui tissent des liens sociaux plus égaux, bref l’empowerment ou la capacitation des individus face aux nombreuses difficultés que rencontrent les personnes vulnérabilisées. La recherche en travail social s’inscrit dans cette évolution : les contributions dans ce volume en sont assurément témoins – dans le sans-abrisme, la santé mentale ou, encore, la maltraitance entre les seniors. De surcroît, cette évolution ne s’arrête pas à l’interaction productrice d’innovation entre chercheur et usager, mais incorpore désormais aussi le champ de la formation comme nous le montre le projet de théâtre-forum décrit ci-dessous par Julie Noël et al.