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DIB Yassine (France) – yassine.dib@irtsreunion.fr

L’île de La Réunion doit faire face à des enjeux majeurs en matière de développement sur le plan de la population, économique, de développement durable. En effet, selon les prévisions démographique, d’ici 2020 la population pourrait être de l’ordre d’un million d’habitant sur un territoire qui n’est pas extensible.
Les politiques sociales mises en œuvre sont pensées malgré la décentralisation à « Paris », mais ne sont pas toujours adaptées localement. En exemple le contrôle du niveau de vie des bénéficiaires des minimas sociaux ne peut que se faire qu’avec des critères d’évaluation locaux. Nous sommes sur un territoire sur lequel la pauvreté peut être regardée avec un regard différent de celui de la métropole et en référence à S. Paugam à une pauvreté intégrée qui accepte, tolère l’économie informelle, qui reste basée sur une solidarité familiale encore forte.
La pauvreté financière apparaît parfois comme secondaire au regard d’une certaine forme d’isolement est le sentiment d’être « seul » à vivre cette condition, reste souvent un élément de « l’insécurité sociale » comme le dit Castel. Les actions de développement social local apparaissent être un élément important contre cette forme d’isolement par la valorisation des compétences des parents.
Les politiques sociales sont composées des différentes actions mises en œuvre pour augmenter le bien être global de la société et assurer les droits sociaux aux citoyens : droit au travail, à la santé, à la sécurité matérielle. L’action sociale et les politiques sociales sont indissociables.
L’action sociale est guidée par des valeurs telles que le respect de la dignité humaine, la lutte contre les inégalités et l’émergence de relations de solidarité. Elle est aussi un ensemble de réponses données et structurées face à des besoins repérés qui prennent en compte aussi la demande sociale plus collective et les valeurs partagées ». L’action sociale doit s’inscrire dans le développement social local.