RONDOT Albert (France)

Dans le cadre de plusieurs réformes, portant sur des formations professionnelles en travail social, des référentiels métier sont élaborés.
Ils s'accompagnent de référentiels de compétences qui engagent les sites qualifiants à remplir un certain nombre d'évaluations à l'occasion d'un stage. Cela se matérialise par des grilles d'évaluation de compétences à remplir.
Il s'agirait de réfléchir à la façon dont nous appréhendons des référentiels formalisés par les grilles.
Dans quelle mesure est-il possible de porter une évaluation qui ne se réduise pas à une simple validation d'une liste de capacités liées à des compétences ?
Le débat pourra mettre en lumière un travail à trois voix (étudiant, établissement de formation, site qualifiant).
Autrement dit comment la prise en compte du projet de stage de l'étudiant stagiaire, des attendus du site qualifiant et des attendus de l'institut de formation permettent de situer un référentiel de compétences dans un contexte.
Le débat permettra d'échanger sur des implications davantage clarifiées.
Comment alors un référentiel, considéré comme un outil, n'évacue pas la question des attentes des uns et des autres acteurs ?
Cela ouvre sur des interactions qui introduisent une forme d'évaluation à la fois exogène (mise en rapport avec des critères extérieurs) et endogène (travail sur les écarts et appréciation de ces écarts à partir de critères posés dans un contexte d'espace et de temps).
L'enjeu étant de prendre en compte un outil, le référentiel, sans y être enfermé.