La figure professionnelle de l'agent d'insertion
Année : 2009
Thème :
Type :
Auteur(s) :
DUTRIEUX Bernard (Belgique) – bernard.dutrieux@uvcw.be
Résumé :
La transformation professionnelle du métier d'assistant social s'inscrit dans la double évolution de la territorialisation de l'intervention sociale et dans le cadre du paradigme idéologique de l'Etat social actif.
Nous tenterons dans un premier temps de situer l’apparition de l’Etat social actif en Belgique : son influence sur les politiques d’encadrement et d’accompagnement des chômeurs. Nous examinerons en quoi cette politique n’est pas intégratrice, mais s’avère sans doute excluant.
Nous donnerons quelques éléments chiffrés quant aux exclusions du chômage en Belgique.
Ensuite nous examinerons l’émergence de l’Etat social actif au sein des Centres publics d’action sociale (CPAS). Les CPAS sont des organismes publics locaux en charge de veiller à la dignité humaine en octroyant l'aide sociale. Celle-ci historiquement est accordée depuis 1974 au travers du minimum de moyens d’existence (minimex).
Il s’agit d’un revenu de remplacement, octroyé à toute personne qui ne bénéficie d’aucun revenu et qui n’est pas en mesure de s’en octroyer un par lui-même.
En 2002, le législateur lui substitue le Revenu d’intégration sociale (RIS). Ce revenu fonctionne suivant le même principe que le minimex si ce n’est qu’il durcit les conditions d’octroi, notamment pour les jeunes de 25 ans et moins. En effet cette loi impose aux CPAS de fournir un travail « adapté » aux jeunes bénéficiaires.
Cette Loi avait été précédée en janvier 1992 par une loi imposant aux CPAS de faire des « contrats d’intégration » avec ces mêmes jeunes de 25 ans et moins s’inscrivant ainsi dans les logiques de contractualisation de l’aide sociale.
Notre communication visera à faire le point sur la situation belge quant à cette figure émergente du travail social et à comparer notre modèle de formation avec les pratiques des autres pays au sein de l'atelier.
Nous tenterons en outre d’examiner ce que pourrait être un profil de compétences d’un agent d’insertion et comment la formation de ce métier du social pourrait être réorientée.
Nous tenterons dans un premier temps de situer l’apparition de l’Etat social actif en Belgique : son influence sur les politiques d’encadrement et d’accompagnement des chômeurs. Nous examinerons en quoi cette politique n’est pas intégratrice, mais s’avère sans doute excluant.
Nous donnerons quelques éléments chiffrés quant aux exclusions du chômage en Belgique.
Ensuite nous examinerons l’émergence de l’Etat social actif au sein des Centres publics d’action sociale (CPAS). Les CPAS sont des organismes publics locaux en charge de veiller à la dignité humaine en octroyant l'aide sociale. Celle-ci historiquement est accordée depuis 1974 au travers du minimum de moyens d’existence (minimex).
Il s’agit d’un revenu de remplacement, octroyé à toute personne qui ne bénéficie d’aucun revenu et qui n’est pas en mesure de s’en octroyer un par lui-même.
En 2002, le législateur lui substitue le Revenu d’intégration sociale (RIS). Ce revenu fonctionne suivant le même principe que le minimex si ce n’est qu’il durcit les conditions d’octroi, notamment pour les jeunes de 25 ans et moins. En effet cette loi impose aux CPAS de fournir un travail « adapté » aux jeunes bénéficiaires.
Cette Loi avait été précédée en janvier 1992 par une loi imposant aux CPAS de faire des « contrats d’intégration » avec ces mêmes jeunes de 25 ans et moins s’inscrivant ainsi dans les logiques de contractualisation de l’aide sociale.
Notre communication visera à faire le point sur la situation belge quant à cette figure émergente du travail social et à comparer notre modèle de formation avec les pratiques des autres pays au sein de l'atelier.
Nous tenterons en outre d’examiner ce que pourrait être un profil de compétences d’un agent d’insertion et comment la formation de ce métier du social pourrait être réorientée.
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