Le CPAS, 33 ans d’existence, 33 ans d’évolution, une pratique sociale qui bouge

Année : 2009

Thème :

Type :

Auteur(s) :

ziger geneviève (Belgique) – gene.ziger@gmail.com

Résumé :

1974-1976, la Belgique professionnalise son aide sociale à travers l’instauration de lois instituant un minimum de moyen d’existence et la création des Centres Publics d’Aide Sociale. Le but est de permettre à toute personne de mener une vie conforme à la dignité humaine, octroyer un revenu minimum de base à toute personne qui ne peut prétendre à d’autres revenus, moyennant quelques conditions d’octroi. Un état providence qui tente de réparer. Des lois qui prévoient déjà beaucoup de possibilités mais encore peu utilisées.
Progressivement, on assiste à l’apparition de nouvelles problématiques : explosion des divorces, de l’endettement, du chômage, de l’exclusion, des problèmes de logements, du coût de la vie, diminution de l’âge de la majorité, arrivée massive de réfugiés, etc., ouvrant ainsi la porte à de nouveaux publics. L’Etat semble avoir tendance à se décharger financièrement en faisant glisser la charge vers les pouvoirs locaux. C’est la fin de l’Etat-Providence et l’avènement de l’Etat Social Actif : le bénéficiaire est sommé de devenir actif : c’est l’apparition du contrat d’intégration et des projets d’insertion, du développement important de la formation et de la mise au travail croissante des usagers. Le changement de politique se marque aussi dans la dénomination de l’institution rebaptisée « Centre Public d’Action Sociale ».
Après l’entrée de l’économique dans le travail social à travers l’économie sociale, on assiste depuis peu à l’entrée de l’économique pur au sein du travail social par le développement d’un département « titres-services ». Une coexistence du social et de l’économique qui ouvre de nouveaux questionnements et de nouvelles perspectives.

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