Pratiques et approche paradoxale systémique
Année : 2012
Thème : Des parts indicibles et invisibles à la « maîtrise » des paradoxes sociaux de l’intervention ?
Type : Recherche : orientée vers la pratique, action, évaluative...
Auteur(s) :
GOURAUD François (France) – francois-viviane.gouraud@wanadoo.fr
Résumé :
Résumé :
En quoi les recherches sur les pratiques effectives de travailleurs sociaux, à l’aide de l’approche systémique paradoxale, sont-elles l’une des voies pour penser la complexité des processus sociaux à l’œuvre lors des interventions socio-éducative ? Nous exposerons le point de vue épistémologique d’Yves Barel et son paradigme théorique. Nous illustrons, à l’aide de quatre recherches, d’auteurs différents, comment le recours à ce point de vue a pu être fécond pour rendre visible et dicible des processus sociaux paradoxaux. Nous déplierons l’intérêt de ce type de production de savoir pour les domaines de la recherche en travail social, l’intervention et la formation.
Plan :
Question : En quoi les recherches sur les pratiques effectives de travailleurs sociaux, à l’aide de l’approche systémique paradoxale, sont-elles l’une des voies pour penser la complexité des processus sociaux à l’œuvre lors des interventions, au début d’un vingt et une ième siècle, marqué par la survalorisation du sujet et les incertitudes sociales ?
La phénoménologie comme fondements épistémologiques.
Un paradigme pour penser les processus sociaux paradoxaux invisibles :
« Les voies de l’observation » ou comment penser l’enchevêtrement de l’objectivité et de la subjectivité des pratiques d’observation en recherche en sciences sociales.
« La quête du sens en éducation spécialisée » ou une lecture socio-historique des paradoxes qui traversent et construisent l’éducation spécialisée.
La part indicible des pratiques des écrits d’éducateurs AEMO ou le dévoilement de l’enchevêtrement des différentes postures occupées par l’éducateur.
Le part invisible des discours des interlocuteurs d’une mesure d’action éducative ou la mise à jour de la pertinence des stratégies doubles pour créer les conditions du passage de la volonté d’agir à la liberté sensée.
Des enjeux à trois niveaux :
- pour la construction de recherche en travail social : intérêt et limites de l’approche paradoxale pour construire des recherches sur les pratiques effectives afin de mettre à jour les façons de penser le rapport entre la place sociale occupée et la production d’un sens.
- pour l’intervention socio-éducative : penser la « maîtrise » des situations paradoxales par la conception et la mise en œuvre en raison de stratégies doubles afin d’ouvrir la rencontre à l’indécidable et ainsi restituer à chaque acteur la responsabilité des paradoxes qui structurent sa situation sociale
- et pour la formation en travail social : comme lieu de sensibilisation aux différentes façons de penser les pratiques afin d’ouvrir à l’acceptation de l’incertitude comme condition de l’expression de la singularité dans une commune humanité.
En quoi les recherches sur les pratiques effectives de travailleurs sociaux, à l’aide de l’approche systémique paradoxale, sont-elles l’une des voies pour penser la complexité des processus sociaux à l’œuvre lors des interventions socio-éducative ? Nous exposerons le point de vue épistémologique d’Yves Barel et son paradigme théorique. Nous illustrons, à l’aide de quatre recherches, d’auteurs différents, comment le recours à ce point de vue a pu être fécond pour rendre visible et dicible des processus sociaux paradoxaux. Nous déplierons l’intérêt de ce type de production de savoir pour les domaines de la recherche en travail social, l’intervention et la formation.
Plan :
Question : En quoi les recherches sur les pratiques effectives de travailleurs sociaux, à l’aide de l’approche systémique paradoxale, sont-elles l’une des voies pour penser la complexité des processus sociaux à l’œuvre lors des interventions, au début d’un vingt et une ième siècle, marqué par la survalorisation du sujet et les incertitudes sociales ?
La phénoménologie comme fondements épistémologiques.
Un paradigme pour penser les processus sociaux paradoxaux invisibles :
« Les voies de l’observation » ou comment penser l’enchevêtrement de l’objectivité et de la subjectivité des pratiques d’observation en recherche en sciences sociales.
« La quête du sens en éducation spécialisée » ou une lecture socio-historique des paradoxes qui traversent et construisent l’éducation spécialisée.
La part indicible des pratiques des écrits d’éducateurs AEMO ou le dévoilement de l’enchevêtrement des différentes postures occupées par l’éducateur.
Le part invisible des discours des interlocuteurs d’une mesure d’action éducative ou la mise à jour de la pertinence des stratégies doubles pour créer les conditions du passage de la volonté d’agir à la liberté sensée.
Des enjeux à trois niveaux :
- pour la construction de recherche en travail social : intérêt et limites de l’approche paradoxale pour construire des recherches sur les pratiques effectives afin de mettre à jour les façons de penser le rapport entre la place sociale occupée et la production d’un sens.
- pour l’intervention socio-éducative : penser la « maîtrise » des situations paradoxales par la conception et la mise en œuvre en raison de stratégies doubles afin d’ouvrir la rencontre à l’indécidable et ainsi restituer à chaque acteur la responsabilité des paradoxes qui structurent sa situation sociale
- et pour la formation en travail social : comme lieu de sensibilisation aux différentes façons de penser les pratiques afin d’ouvrir à l’acceptation de l’incertitude comme condition de l’expression de la singularité dans une commune humanité.
Mots clés :
Intervention sociale et travail social, Épistémologie, Complexité
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