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BOUKAMCHA Amina (Tunisie) – aminaboukamcha@yahoo.fr
GUESMI Walid (Tunisie) – guesmi1978@hotmail.fr

Le manque de références à la bibliothèque du service social en Tunisie nous mène à déduire qu'il y a manque de respect, ou peut être de reconnaissance, ou peut être encore le refus de l'expérience, ou en toute simplicité l'absence de l'archivage.
Bref, une vue d'ensemble sur l'histoire des praticiens du service social démontre une rigidité au niveau de la validation de certaines expériences, et au niveau du système administratif qui ne cherche pas à capitaliser ce type de savoirs, ce qui fait l'objet de mon modeste travail.
Considéré comme mine de richesse et piste pour l'innovation, comme réserves de créativité et de motivation, l'expérience est une connaissance acquise au fil des temps à travers la pratique.
Il est important de donner de l'importance à ce qui est fait, et je suppose que nous devons:
•penser à la valeur (l'importance ) de l'expérience individuelle et au pouvoir du savoir collectif (les heures de réunion, des heures d'échanges, des journées d’apprentissage et de formation, des journées de corrections, ….)
•Transférer cette expérience (partage de l'expérience),
•Enrichir et capitaliser cette expérience (exploiter cette expérience).
Ce que je propose à travers ce travail c'est une synthèse à propos des compétences des travailleurs sociaux, déjà à la retraite, ou bientôt à la retraite, et n'ayant jamais archivé leur expériences; et en second, un plan de mise en place d'un projet de partage d'expériences.
Donc, l'expérience est un savoir cumulé, acquis, qui doit être capitaliser et pris en considération pour enrichir et compléter les connaissances des intervenants.

Connaissances, Traitement social, Transfert des connaissances, experience professionnelle