Une forme particulière de Recherche-Action-Collaborative
Année : 2013
Thème : articulant recherche, formation et action
Type : Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...
Auteur(s) :
LAMBERT Gérard (France)
Résumé :
Cadre de l’action :
L’Office Public Dijon Habitat (anciennement OPAC) décide en 2011 de rénover l’un des quartiers les plus anciens de son parc locatif. Initialement cité de transit, la Cité du Soleil a été construite en 1959 ; elle a depuis été entretenue, mais n’était pas vouée à être réaménagée. Cette maintenance difficile et non satisfaisante a pesé sur les relations entre l’OPAC et les habitants, celui-ci ayant, au fil des années, perdu une part de la confiance de ses locataires. Pour cela, mais aussi dans une volonté de réinterroger ses modes d’intervention et de les situer dans les principes préconisés par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, l’OPAC a souhaité, dans le nouveau projet urbain, impliquer le plus en amont possible les habitants du quartier. Il a fait appel à l’IRTESS pour accompagner la prise en compte de la dimension sociale dans ce projet.
De son côté, l’Institut régional supérieur du travail éducatif et social (IRTESS) de Bourgogne, notamment depuis les réformes des diplômes de travail social qui ont débuté en 2004, souhaite développer, dans ses formations, la part collective de l’intervention sociale (Intervention Sociale d’Intérêt Collectif). L’IRTESS recherche donc des terrains de stage qui permettent l’apprentissage d’interventions où la collaboration avec des acteurs multiples et l’action participative avec les habitants ou les usagers sont possibles. La filière de formation à la profession d’assistants de service social a ainsi proposé et accompagné en 2011-2012 un stage à l’OPAC de quatre étudiantes sur une durée de 6 mois.
La méthodologie
Une phase de pré-étude réalisée par entretiens auprès d’un échantillon de 20 ménages, par un formateur-chercheur de l’IRTESS. Une restitution des résultats par celui-ci à l’ensemble des habitants et aux élus locaux.
Un diagnostic réalisé par les étudiantes avec la quasi-totalité des habitants et se concluant par des préconisations pour le projet urbain ainsi que des recommandations pour l’accompagnement des habitants au cours de la mise en œuvre du projet.
Les acteurs
Les acteurs de l’OPAC vont de la direction générale jusqu’aux membres de la direction des locataires (directrice, urbanistes, agents de proximité, etc.)
Les acteurs de l’intervention sociale sont d’abord les étudiantes (professionnelles en formation), mais aussi les travailleurs sociaux locaux du conseil général, des services jeunesse, du centre social, etc. On essaiera de montrer dans le poster les transformations mutuelles qui se sont effectivement opérées à travers ces collaborations.
Ce qu’a produit cette RAC
Grâce à ces collaborations de tous ordres, les habitants ont le sentiment que l’on se préoccupe à nouveau d’eux. Les résultats que l’on constate en premier lieu tiennent donc à la part prise par les habitants du quartier à ce projet ; pour le dire vite, on observe que la confiance se reconstruit. Les acteurs appartenant à l’OPAC, disent de leur côté avoir découvert en grande partie le travail social. Les étudiantes, par l’apprentissage de leur exercice professionnel avec des acteurs habituellement peu ou pas fréquentés, sont, elles aussi, en train de construire une professionnalité plus ouverte aux systèmes d’acteurs d’un territoire. Tout n’est pas idyllique, mais les acteurs sont davantage mobilisés sur ce qui est en train de se réaliser sur ce quartier.
Les résultats dans l’action
Ils se comptent essentiellement en termes d’apprentissages. Ce ne sont pas seulement les étudiantes qui les ont réalisés, mais tout autant les différents acteurs et nous essaierons de montrer comment cette action de rénovation urbaine, qui par essence a une visée humaine, retrouve tout son sens parce que tout est fait pour qu’elle parte des principaux intéressés : les habitants.
La construction des savoirs
Outre la construction des savoirs que l’opération a permis chez les étudiantes, les perspectives de travail OPAC-IRTESS peuvent permettre de développer encore cette construction.
L’Office Public Dijon Habitat (anciennement OPAC) décide en 2011 de rénover l’un des quartiers les plus anciens de son parc locatif. Initialement cité de transit, la Cité du Soleil a été construite en 1959 ; elle a depuis été entretenue, mais n’était pas vouée à être réaménagée. Cette maintenance difficile et non satisfaisante a pesé sur les relations entre l’OPAC et les habitants, celui-ci ayant, au fil des années, perdu une part de la confiance de ses locataires. Pour cela, mais aussi dans une volonté de réinterroger ses modes d’intervention et de les situer dans les principes préconisés par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, l’OPAC a souhaité, dans le nouveau projet urbain, impliquer le plus en amont possible les habitants du quartier. Il a fait appel à l’IRTESS pour accompagner la prise en compte de la dimension sociale dans ce projet.
De son côté, l’Institut régional supérieur du travail éducatif et social (IRTESS) de Bourgogne, notamment depuis les réformes des diplômes de travail social qui ont débuté en 2004, souhaite développer, dans ses formations, la part collective de l’intervention sociale (Intervention Sociale d’Intérêt Collectif). L’IRTESS recherche donc des terrains de stage qui permettent l’apprentissage d’interventions où la collaboration avec des acteurs multiples et l’action participative avec les habitants ou les usagers sont possibles. La filière de formation à la profession d’assistants de service social a ainsi proposé et accompagné en 2011-2012 un stage à l’OPAC de quatre étudiantes sur une durée de 6 mois.
La méthodologie
Une phase de pré-étude réalisée par entretiens auprès d’un échantillon de 20 ménages, par un formateur-chercheur de l’IRTESS. Une restitution des résultats par celui-ci à l’ensemble des habitants et aux élus locaux.
Un diagnostic réalisé par les étudiantes avec la quasi-totalité des habitants et se concluant par des préconisations pour le projet urbain ainsi que des recommandations pour l’accompagnement des habitants au cours de la mise en œuvre du projet.
Les acteurs
Les acteurs de l’OPAC vont de la direction générale jusqu’aux membres de la direction des locataires (directrice, urbanistes, agents de proximité, etc.)
Les acteurs de l’intervention sociale sont d’abord les étudiantes (professionnelles en formation), mais aussi les travailleurs sociaux locaux du conseil général, des services jeunesse, du centre social, etc. On essaiera de montrer dans le poster les transformations mutuelles qui se sont effectivement opérées à travers ces collaborations.
Ce qu’a produit cette RAC
Grâce à ces collaborations de tous ordres, les habitants ont le sentiment que l’on se préoccupe à nouveau d’eux. Les résultats que l’on constate en premier lieu tiennent donc à la part prise par les habitants du quartier à ce projet ; pour le dire vite, on observe que la confiance se reconstruit. Les acteurs appartenant à l’OPAC, disent de leur côté avoir découvert en grande partie le travail social. Les étudiantes, par l’apprentissage de leur exercice professionnel avec des acteurs habituellement peu ou pas fréquentés, sont, elles aussi, en train de construire une professionnalité plus ouverte aux systèmes d’acteurs d’un territoire. Tout n’est pas idyllique, mais les acteurs sont davantage mobilisés sur ce qui est en train de se réaliser sur ce quartier.
Les résultats dans l’action
Ils se comptent essentiellement en termes d’apprentissages. Ce ne sont pas seulement les étudiantes qui les ont réalisés, mais tout autant les différents acteurs et nous essaierons de montrer comment cette action de rénovation urbaine, qui par essence a une visée humaine, retrouve tout son sens parce que tout est fait pour qu’elle parte des principaux intéressés : les habitants.
La construction des savoirs
Outre la construction des savoirs que l’opération a permis chez les étudiantes, les perspectives de travail OPAC-IRTESS peuvent permettre de développer encore cette construction.
Mots clés :
Développement social urbain, Revitalisation des quartiers en crise, Intervention sociale et travail social
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