L'accompagnement VAE pour les salariés en poste à l'étranger
Année : 2012
Thème : Une expérience innovante
Type : Présentation et analyse d'expérience
Auteur(s) :
DAEM Eric (France) – e.daem@ites-formation.com
Résumé :
Cette communication traite de la mise en place d’un dispositif d’accompagnement VAE à distance qui s’inscrit dans un contexte de mobilité des travailleurs sociaux à l’étranger. Notre ambition est de partager le questionnement que suscite ce programme et la manière avec laquelle notre centre de formation (ITES) tente de répondre à cette nouvelle réalité.
En décembre 2011, l’ITES est sollicité par un établissement qui organise des séjours de rupture pour l’accompagnement VAE au DEES de 3 salariés, expatriés, en poste en Espagne (Andalousie). Cette démarche s’inscrit dans une dynamique volontariste de qualification, de promotion des salariés habituellement exclus de la formation continue du fait de leur éloignement géographique. Le directeur de cet établissement souhaite leur proposer un accompagnement VAE à distance. Ces salariés ont l’habitude de communiquer par internet et par visio conférence car toutes les réunions entre la France et l’Andalousie se déroulent par visio conférence. Une certaine culture du travail à distance et du média existe déjà.
Pour l’ITES, c’est la première fois que nous traitons ce type de demande. Nous avons une expérience de l’accompagnement VAE depuis 7 ans et disposons d’une plate-forme numérique de travail. Pour autant, notre offre de formation repose exclusivement sur la formation en présentiel. Le support numérique vient en complément. Elle n’a pas pour vocation à se substituer au présentiel. Nous y avons répondu favorablement car si novateur soit-il, ce chalenge répond à un besoin du terrain (de nos partenaires) et à une demande croissante de mobilité des apprenants. Toutefois, proposer un dispositif VAE à distance constitue une révolution culturelle.
En effet, même si nous disposons d’outils informatiques et d’une visio conférence, l’accompagnement VAE à distance est différent d’un accompagnement en présentiel en raison de son environnement.
Notamment :
- le média est centre du dispositif :
Cela suppose de la part du candidat et du formateur/accompagnateur la connaissance et la capacité à maîtriser le support informatique, les courriels, la visio conférence…
- la relation pédagogique est amputée de la partie non verbale de la communication :
Habituellement, la relation entre le formateur/accompagnateur et le candidat s’appuie sur la communication verbale et non verbale. Le non verbal est souvent utilisé pour partager des sentiments, nuancer les propos…. A distance, le formateur/accompagnateur et le candidat ne disposent pas de cette ressource. Ils ne peuvent s’appuyer que sur le langage verbal.
-l’espace-temps est différent de celui institué par le centre de formation.
La formation à distance n’est pas soumise aux contraintes d’un centre de formation, elle offre l’avantage de la souplesse mais court le risque de dérives.
Pour sécuriser le dispositif, nous choisissons de l’inscrire dans une réelle dynamique institutionnelle portée conjointement par le centre de formation et le commanditaire. Nous voulons que cette présence réelle et/ou symbolique constitue une référence incontournable pour les protagonistes.
Pour ce faire une vigilance sera portée sur :
-La sélection de l’accompagnateur et des candidats (motivations, aptitudes cognitives, autonomie…)
-La co construction et le respect des règles de fonctionnement
-L’élaboration des outils communs.
-L’évaluation conjointe et régulière de l’engagement des parties, l’avancée des travaux, le fonctionnement du dispositif
-Le choix de la plate-forme de communication
Le respect des règles établies entre les 4 parties devrait permettre de rapprocher les candidats VAE de l’ITES malgré la distance, malgré la frontière, sans compromis sur l’accompagnement pédagogique.
Par cette contribution, je souhaite rendre compte de cette expérimentation en cours afin d’en débattre et d’en tirer les enseignements permettant d’adapter davantage nos dispositifs de formation à la mobilité transfrontalière des professionnels.
En décembre 2011, l’ITES est sollicité par un établissement qui organise des séjours de rupture pour l’accompagnement VAE au DEES de 3 salariés, expatriés, en poste en Espagne (Andalousie). Cette démarche s’inscrit dans une dynamique volontariste de qualification, de promotion des salariés habituellement exclus de la formation continue du fait de leur éloignement géographique. Le directeur de cet établissement souhaite leur proposer un accompagnement VAE à distance. Ces salariés ont l’habitude de communiquer par internet et par visio conférence car toutes les réunions entre la France et l’Andalousie se déroulent par visio conférence. Une certaine culture du travail à distance et du média existe déjà.
Pour l’ITES, c’est la première fois que nous traitons ce type de demande. Nous avons une expérience de l’accompagnement VAE depuis 7 ans et disposons d’une plate-forme numérique de travail. Pour autant, notre offre de formation repose exclusivement sur la formation en présentiel. Le support numérique vient en complément. Elle n’a pas pour vocation à se substituer au présentiel. Nous y avons répondu favorablement car si novateur soit-il, ce chalenge répond à un besoin du terrain (de nos partenaires) et à une demande croissante de mobilité des apprenants. Toutefois, proposer un dispositif VAE à distance constitue une révolution culturelle.
En effet, même si nous disposons d’outils informatiques et d’une visio conférence, l’accompagnement VAE à distance est différent d’un accompagnement en présentiel en raison de son environnement.
Notamment :
- le média est centre du dispositif :
Cela suppose de la part du candidat et du formateur/accompagnateur la connaissance et la capacité à maîtriser le support informatique, les courriels, la visio conférence…
- la relation pédagogique est amputée de la partie non verbale de la communication :
Habituellement, la relation entre le formateur/accompagnateur et le candidat s’appuie sur la communication verbale et non verbale. Le non verbal est souvent utilisé pour partager des sentiments, nuancer les propos…. A distance, le formateur/accompagnateur et le candidat ne disposent pas de cette ressource. Ils ne peuvent s’appuyer que sur le langage verbal.
-l’espace-temps est différent de celui institué par le centre de formation.
La formation à distance n’est pas soumise aux contraintes d’un centre de formation, elle offre l’avantage de la souplesse mais court le risque de dérives.
Pour sécuriser le dispositif, nous choisissons de l’inscrire dans une réelle dynamique institutionnelle portée conjointement par le centre de formation et le commanditaire. Nous voulons que cette présence réelle et/ou symbolique constitue une référence incontournable pour les protagonistes.
Pour ce faire une vigilance sera portée sur :
-La sélection de l’accompagnateur et des candidats (motivations, aptitudes cognitives, autonomie…)
-La co construction et le respect des règles de fonctionnement
-L’élaboration des outils communs.
-L’évaluation conjointe et régulière de l’engagement des parties, l’avancée des travaux, le fonctionnement du dispositif
-Le choix de la plate-forme de communication
Le respect des règles établies entre les 4 parties devrait permettre de rapprocher les candidats VAE de l’ITES malgré la distance, malgré la frontière, sans compromis sur l’accompagnement pédagogique.
Par cette contribution, je souhaite rendre compte de cette expérimentation en cours afin d’en débattre et d’en tirer les enseignements permettant d’adapter davantage nos dispositifs de formation à la mobilité transfrontalière des professionnels.
Mots clés :
Travail social international, VAE, Culture professionnelle
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