la question des savoirs lors de la rencontre interculturelle
Année : 2013
Thème : c'est celui qui dit qui l'est... ou du moins qui le pense!
Type : Recherche : orientée vers la pratique, action, évaluative...
Auteur(s) :
THERS Alain (France) – alainjean87@yahoo.fr
Résumé :
La rencontre interculturelle lors de l’intervention sociale met en scène deux acteurs : Le premier est travailleur social. Il possède un savoir qu’il lui arrive de qualifier de socioéducatif, construit, transmis par les institutions éducatives auxquelles il appartient, et dont l’objectif est in fine de transformer la rencontre le plus souvent contrainte avec l’autre en relation éducative. Même s’il lui arrive parfois dans cet exercice oh combien difficile de se perdre en route. L’accompagnement socioéducatif n’est pas, est de loin, une science exacte.
Ce que l’on connaît du second c’est le plus souvent ce que le premier nous en a dit, nous en dit ou nous en dira, il est le tiers qui nous permet d’accéder à l’autre. Cet autre serait ainsi « comme ceci ou comme cela », et auquel on demande de prendre part au bal des indicateurs sociaux, le plus souvent essentiellement ethnocentrés : On sait où il vit et de fait où il ne vit pas, avec qui, de quelles façons. Mais on ne sait quasiment jamais rien des savoirs qui sont les siens et sur lesquels il fonde son rapport au monde, aux mondes. Ni non plus de de quelles manières ceux-ci lui permettent de décoder ceux-ci.
Se pourraient-il qu’il mobilise un savoir qui échappe à notre conscience ?
Au sein de ces discours il est désigné comme à la fois le même que nous mais à qui il manque ou possède quelque chose, qui justement le différencie de nous. C’est la raison d’ailleurs pour laquelle il est vrai qu’il rencontre le travailleur social. S’il n’avait besoin de rien il ne le rencontrerait pas.
Mots clés :
Travail social international, Secteur socio-éducatif, Usager
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