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Le travail social et les nouvelles technologies d'information et de communication

Année : 2013

Thème : Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...

Type : Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...

Auteur(s) :

WALLYN Laetitia (France) – laet.wallyn@gmail.com
SOUDANT-DEPELCHIN Estelle (France) – estelle_soudant@yahoo.fr

Résumé :

Les formations professionnelles formant aux métiers du social préparent les étudiants à construire et renforcer leur identité professionnelle, tant par les apports théoriques que par les expériences pratiques. Par les expériences, force est de constater que de nombreuses compétences se développent tout au long de la carrière mais que l’une d’entre elle nécessite d’être évoqué dés le début des formations. La veille professionnelle, est au delà du savoir en lui même, la seule manière d’adapter sa pratique à l’évolution de la société. Les publics évoluent avec les contextes d’intervention et il est de ce fait nécessaire d’adapter ses connaissances en vu de proposer un accompagnement complet. Quelques soient les thématiques, le travailleur social soit pouvoir mettre en place une méthodologie de recherche dans le but de parfaire l’accompagnement proposé au public, ou bien s’adapter à des problématiques jusqu’alors inconnues. C’est dans ce cadre que les deux auteurs se sont intéressées aux NTIC et leur intérêt dans le travail social, sujet convoité par les médias. Celles-ci sont parties du constat suivant :
Les NTIC sont soumises à des représentations, les décrivant comme quelque chose de néfaste, mais surtout inquiétant, notamment avec le public adolescent. En effet, une expérience ayant pour but d’échanger sur cette thématique avec des professionnels de l’intervention sociale leur avait permis de réaliser que les représentations dominent les savoirs, et que les NTIC sont encore fortement inconnues malgré leur rapide extension. Or, comment percevoir ces technologies comme des outils ou comme des dangers si on ne les connait pas, si on ne connait ni leur règles d’utilisation, ni leur limites, ou encore si on ignore l’impact qu’elles peuvent avoir sur les personnes que l’on peut accompagner? Les deux auteurs construiront leur travail d’exploration à partir d’une question : «les nouvelles technologies d’information et de communication jouent elles un rôle dans la construction de l’identité de l’adolescent?». Par ce questionnement le but sera de définir l’impact de ce que l’on appelle les NTIC (téléphones portables, jeux en réseaux, internet ...) sur l’adolescent, et sa façon de se comporter parmi ses groupes de pairs. Il s’agit là de définir ce qu’est l' adolescence et d’analyser son évolution dans le contexte sociétal actuel. Par cette réflexion les deux auteurs mettront en parallèle cette évolution avec celle des pratiques professionnelles nécessaires.
Ensuite, nous évoquerons les NTIC et leur évolution, ainsi que leur extension au cours de ces dernières années. Par des apports conceptuels de sociologie, de psychologie, mais aussi de philosophie, les deux auteurs mettront en lumière les relations entre adolescents et NTIC y compris le cadre juridique. L’écrit se basera sur des rencontres avec des professeurs, assistants sociaux scolaires, éducateurs. Nous proposerons une analyse portant sur des questionnaires retraçant des usages du public, mais surtout mettant en lumière l’aspect éducatif et préventif. Cette recherche constituera l’écrit finalisé et contribuant à l’axe 2. Les deux auteurs interviendront pour présenter ces nouveaux savoirs jusqu’ici souvent ignorés, et pourront au delà de cette transmission, évoquer la dynamique qu’est celle de l’écriture à 4 mains où le savoir est véritablement transmis entre une étudiante et une formatrice. Pour conclure, la transformation des savoirs consistent ici en une quête d’information constante pour adapter la pratique à l’évolution de la société. Un des objectifs des nouvelles technologies n’est pas de remplacer les liens entre les personnes, mais bien de rajouter une nouvelle forme de communication, qui ne remplace rien.
« La virtualité ne doit pas être ici comprise comme une dénaturation du social, mais plutôt comme un aspect, un effet d’optique de sa complexification croissante, amplifiée par ses propres artefacts techniques » (Proulx et Latzko-Toth, 2000, p.117).

Mots clés :

Modernisation, Formation, Intervention sociale et travail social

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