« Travail social international et formation dans les pays émergents »
Année : 2013
Thème : Dynamique de la formation, de la recherche et de l’intervention sociale en Côte d’Ivoire : état des lieux et analyse prospective
Type : Forum, GT, Carrefour
Auteur(s) :
NGUETTIA Kouakou Kra Martin (Côte d'Ivoire) – nguettiamartin@yahoo.fr
Résumé :
En créant en 1962 une école de service social, la Côte d’Ivoire donnait la preuve de son souci de disposer de personnels qualifié aptes à exécuter la politique de développement social du Gouvernement.
Cette volonté politique a permis de faire des avancées notables en matière de formation et d’intervention sociale entre 1962 et 1980 ; période que nous qualifions de l’âge d’or du travail social en Côte d’Ivoire.
A partir de 1980, du fait de la crise économique, le domaine social va occuper une position plus ou moins seconde dans les politiques de développement, avec pour indicateur le désengagement de l’Etat au profit du secteur associatif et des organisations non gouvernementales. Cette situation a poussé les acteurs sociaux à concevoir une approche dynamique de l’action sociale qui devrait aller au-delà d’une aide à apporter aux « laissés pour compte » de la société en pleine mutation pour atteindre le bien-être des populations. A partir de là, les services chargés de l’Action Sociale ont commencé à mettent l’accent tout particulièrement sur :
-le renforcement de la dimension développement social au profit des couches défavorisées pour éviter leur marginalisation ;
-l’initiation de l’approche associative pour une participation accrue des individus et des groupes à la gestion des affaires publiques ;
-L’appui aux communautés en vue d’accroître leur capacité d’autopromotion.
Face aux transformations sociales, le travail social doit également être en constante mutation. Cela nécessite la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes notamment au niveau des structures d’éducation et de formation pour réorienter les contenus de formation pour les adapter aux situations nouvelles.
Une évaluation globale de la politique de formation, de recherche et d’intervention sociale en Côte d’Ivoire aujourd’hui montre que des faiblesses existent et exigent des reformes urgentes et appropriées.
La communication que nous nous proposons de faire au cours du forum sur thème « Travail social international et formation dans les pays émergents » vise, à partir d’un diagnostic des faiblesses de la dynamique de la formation, de la recherche et de l’intervention sociale en relation avec les besoins sociaux de la société ivoirienne actuelle, à ouvrir le débat et susciter la réflexion au niveau des acteurs de ce domaine sur la nécessité de la congruence entre l’évolution du contenu des curricula de formation, des profils de fin de formation, des profils de compétence et la nature des besoins sociaux du moment.
Cette volonté politique a permis de faire des avancées notables en matière de formation et d’intervention sociale entre 1962 et 1980 ; période que nous qualifions de l’âge d’or du travail social en Côte d’Ivoire.
A partir de 1980, du fait de la crise économique, le domaine social va occuper une position plus ou moins seconde dans les politiques de développement, avec pour indicateur le désengagement de l’Etat au profit du secteur associatif et des organisations non gouvernementales. Cette situation a poussé les acteurs sociaux à concevoir une approche dynamique de l’action sociale qui devrait aller au-delà d’une aide à apporter aux « laissés pour compte » de la société en pleine mutation pour atteindre le bien-être des populations. A partir de là, les services chargés de l’Action Sociale ont commencé à mettent l’accent tout particulièrement sur :
-le renforcement de la dimension développement social au profit des couches défavorisées pour éviter leur marginalisation ;
-l’initiation de l’approche associative pour une participation accrue des individus et des groupes à la gestion des affaires publiques ;
-L’appui aux communautés en vue d’accroître leur capacité d’autopromotion.
Face aux transformations sociales, le travail social doit également être en constante mutation. Cela nécessite la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes notamment au niveau des structures d’éducation et de formation pour réorienter les contenus de formation pour les adapter aux situations nouvelles.
Une évaluation globale de la politique de formation, de recherche et d’intervention sociale en Côte d’Ivoire aujourd’hui montre que des faiblesses existent et exigent des reformes urgentes et appropriées.
La communication que nous nous proposons de faire au cours du forum sur thème « Travail social international et formation dans les pays émergents » vise, à partir d’un diagnostic des faiblesses de la dynamique de la formation, de la recherche et de l’intervention sociale en relation avec les besoins sociaux de la société ivoirienne actuelle, à ouvrir le débat et susciter la réflexion au niveau des acteurs de ce domaine sur la nécessité de la congruence entre l’évolution du contenu des curricula de formation, des profils de fin de formation, des profils de compétence et la nature des besoins sociaux du moment.
Mots clés :
Politique sociale, Formation, Intervention sociale et travail social
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