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CHOUINARD Isabelle (Canada) – isabelle.chouinard3@uqat.ca

De notre propre initiative, nous avons effectué un stage de prospection ayant pour objectif d’approfondir la problématique du vieillissement et d’explorer les services offerts aux personnes âgées en Belgique afin de les comparer avec ceux du Québec. Ce projet de stage a été subventionné dans le cadre des programmes de l’Agence Québec Wallonie Bruxelles pour la Jeunesse (AQWBJ). D’une durée de deux semaines, du 28 septembre au 13 octobre 2004, ce projet a permis la rencontre d’une cinquantaine d’interlocuteurs notamment des professeurs, des intervenants issus des secteurs social et paramédical, des chercheurs, des étudiants, des gestionnaires, etc. Ces derniers provenaient de milieux de pratique différents tels que CPAS, hôpitaux, ASBL, Hautes Écoles d’enseignement, maisons de repos, etc. Une grille de questions générales a d’abord orienté les discussions, puis alimenté les échanges et les débats. Des lectures et des rencontres de discussion entre les participantes au projet ont font partie des démarches d’analyse comparative sommaire des services sociaux belges et québécois.



Le présent document a été construit à partir des données et des observations recueillies durant cette expérience en Belgique. Afin de rappeler que la Belgique et le Québec vivent sensiblement la même réalité, un bref aperçu de l’état du vieillissement de la population sera d’abord exposé. Ensuite, nous traiterons de quelques différences observées entre la Belgique et le Québec quant à la structure gouvernementale, ce qui permettra d’introduire le modèle de protection sociale prédominant de chacun des pays, en plus de souligner la complexité du système belge. Les modèles de Beveridge et de Bismarck seront alors présentés avec leurs forces et faiblesses, afin de mieux comprendre les distinctions relevées par la suite entre l’organisation des services sociaux de la Belgique et ceux du Québec. L’interdisciplinarité sera aussi abordée, puisqu’elle est étroitement liée à l’organisation des services et que la complexité des situations rencontrées en gérontologie requiert, sans contredit, l’apport de plusieurs disciplines. L’identité professionnelle et le rôle du travailleur social seront également touchés, ceci dans le but de dégager les préoccupations actuelles des travailleurs sociaux, ainsi que les besoins futurs en travail social sur le plan de la formation. Finalement, les apports pour la formation d’une telle expérience à l’étranger seront énoncés.

Savoir-faire, Formation, Transfert des connaissances