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PAPAY Jacques (France) – jacquespapay@wanadoo.fr

La formation professionnelle des éducateurs se trouve placée devant une double perspective, de façon très semblable à l'éducation elle-même. D'un côté, il y a la voie de la conformité, qui témoignera de l'assimilation, de l'homogénéisation de la personne avec l'institué et de l'autre celle de l'autorisation par laquelle elle signera ses actes et ses engagements et qui témoignera, au contraire, de sa singularité et de ses différences. Ces deux aspects, le premier renvoyant à l'objectivité des contenus, des programmes et des procèdures, et le second, qui réfère plutôt au registre subjectif des implications, sont co-présents dans les attentes des étudiants et dans les objectifs des formateurs.

Pour les premiers, il s'agit de réussir leur scolarité en obtenant de bons résultats, ce qui suppose une suffisante conformité aux objectifs, contraintes et obligations diverses de la formation. De leur côté, les formateurs sont toujours très anxieux des intitulés des épreuves de l'examen, puisque ceux-ci révèleront si les questions soumises aux candidats ont été traitées dans les différents cours et activités.

En somme, étudiants comme formateurs sont préoccupés d'être en correspondance, en accord, en conformité avec ce qu'exigent, objectivement, les programmes et les règles des formations.



Cependant, si l'on ne retenait que cette perspective, on passerait à côté de l'autre aspect, tout aussi essentiel, pour les étudiants comme pour les formateurs.

Formation, Transfert des connaissances, Méthodologie