La formation des assistants maternels français, impact d’un référentiel sur l’évolution du métier.
Année : 2010
Thème : Histoire, enjeux et conséquences de l'introduction du référentiel du CAP petite enfance dans la formation des assistants maternels.
Type : Recherche : orientée vers la pratique, action, évaluative...
Auteur(s) :
MARCHAND Christine (France) – christine.marchand51@wanadoo.fr
Résumé :
Le système de formation des assistants maternels français émanent des transformations du métier dans son évolution socio-historique. D’une activité de l’ombre sans formation, elle s’est professionnalisée prenant appui sur une formation obligatoire qui s’est structurée et renforcée de façon contingente à l’évolution sociétale (famille, enfant, emploi…). La formation des assistants maternels est ainsi le noyau sur lequel interfèrent une multiplicité et hétérogénéité d’acteurs (État, représentants des assistants maternels, Relais assistants maternels…). Leurs objectifs variés amènent à des paradoxes et des tensions que gèrent en les aménageant de façon créative et innovante les acteurs locaux (collectivités territoriales, organismes de formation, assistants maternels).
La communication visera tout d’abord, en introduction, à mettre en évidence l’évolution socio-historique française de la formation dans le cadre des mesures réglementaires et législatives qui ont concerné les nourrices depuis le XIXe siècle, les gardiennes, les assistantes maternelles et les assistants maternels jusqu’à nos jours.
L’évolution socio-historique a amené après une période sans aucune formation des nourrices, tournée vers la satisfaction des besoins primaires de nourrissages des enfants de parents aisés et ouvriers à une prise en compte de plus en plus importante des individus exerçant l’activité à travers la mise en place d’une formation tout d’abord facultative (1977, un statut salarié) puis obligatoire (1992) en cours d’emploi puis préalable à l’exercice (2005). Cette évolution est fortement impactée par les différents contextes et politiques de la famille, de l’emploi et de la formation en particulier la formation tout au long de la vie. Elle présente de nombreux paradoxes et la formation reste modeste relativement aux objectifs plutôt ambitieux énoncés.
Récemment(2005) les contenus de la formation des assistants maternels sont calqués sur ceux du Certificat d’Aptitude Professionnel petite enfance que le passage de l’unité professionnelle « garde d’enfant au domicile » vient valider. La communication mettra principalement en évidence à la fois les enjeux et les paradoxes liés à ce rapprochement, analysera les conséquences sur les contenus de formation que les termes de référentiel et de compétences viennent investir du point de vue des acteurs que sont l’État, les collectivités territoriales, les organismes de formation et les représentants des assistants maternels. Dans un deuxième temps la recherche interrogera les assistants maternels sur leur appropriation ou non de ces contenus de formation dans leurs pratiques professionnelles.
Cette recherche s’appuie sur une analyse des textes législatifs, des rapports parlementaires, des entretiens avec les représentants nationaux des assistants maternels, les responsables des services d’accompagnement départementaux et des assistants maternels de la région Champagne-Ardenne. Elle émane d’un travail de thèse en cours sur la professionnalisation des assistants maternels.
Christine MARCHAND, cadre pédagogique à l’Institut Régional du Travail Social de Champagne-Ardenne, France, doctorante en Sociologie.
La communication visera tout d’abord, en introduction, à mettre en évidence l’évolution socio-historique française de la formation dans le cadre des mesures réglementaires et législatives qui ont concerné les nourrices depuis le XIXe siècle, les gardiennes, les assistantes maternelles et les assistants maternels jusqu’à nos jours.
L’évolution socio-historique a amené après une période sans aucune formation des nourrices, tournée vers la satisfaction des besoins primaires de nourrissages des enfants de parents aisés et ouvriers à une prise en compte de plus en plus importante des individus exerçant l’activité à travers la mise en place d’une formation tout d’abord facultative (1977, un statut salarié) puis obligatoire (1992) en cours d’emploi puis préalable à l’exercice (2005). Cette évolution est fortement impactée par les différents contextes et politiques de la famille, de l’emploi et de la formation en particulier la formation tout au long de la vie. Elle présente de nombreux paradoxes et la formation reste modeste relativement aux objectifs plutôt ambitieux énoncés.
Récemment(2005) les contenus de la formation des assistants maternels sont calqués sur ceux du Certificat d’Aptitude Professionnel petite enfance que le passage de l’unité professionnelle « garde d’enfant au domicile » vient valider. La communication mettra principalement en évidence à la fois les enjeux et les paradoxes liés à ce rapprochement, analysera les conséquences sur les contenus de formation que les termes de référentiel et de compétences viennent investir du point de vue des acteurs que sont l’État, les collectivités territoriales, les organismes de formation et les représentants des assistants maternels. Dans un deuxième temps la recherche interrogera les assistants maternels sur leur appropriation ou non de ces contenus de formation dans leurs pratiques professionnelles.
Cette recherche s’appuie sur une analyse des textes législatifs, des rapports parlementaires, des entretiens avec les représentants nationaux des assistants maternels, les responsables des services d’accompagnement départementaux et des assistants maternels de la région Champagne-Ardenne. Elle émane d’un travail de thèse en cours sur la professionnalisation des assistants maternels.
Christine MARCHAND, cadre pédagogique à l’Institut Régional du Travail Social de Champagne-Ardenne, France, doctorante en Sociologie.
Mots clés :
Service de proximité, Savoir-faire, Territorialisation, référentiel, compétence, professionnalisation
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