GAROFALO Sabrina (Italie) – sabrina.garofalo83@gmail.com

Cette proposition a comme object la création des pratiques dans une situation de pouvoir faible des intervenants sociaux et aussi la nécessité de réinventer l’intervention sociale communautaire pour recréer des liens sociaux et développer la citoyenneté. En particulier on va parler de territoire avec un fort control de l’organisation criminelle. On parle en général de mafia comme «un ensemble d'organisations criminelles, (...), qui agissent dans un contexte relationnel vaste et ramifié, qui permet la mise en place d'un système de violence et d' illégalité, qui a pour objectif l'accumulation du capital ainsi que l'acquisition et la gestion des postes de pouvoir, utilisant un code culturel et bénéficiant d'un certain degré de consensus sociale ». La domination est basée sur la violence et sur le consentement, et a une organisation du pouvoir qui interagit avec d'autres puissances du territoire. En effet, on parle d’un système de domination capillaire et personnalisée, qui ne fait pas de différence entre la sphère publique et la sphère privée. Dans ce conteste il y a la suspension des droits individuels et collectifs, avec un fort conformisme dans la sphère privée, et la renonce à ses propres droits dans la sphère publique. Dans ce conteste il y a la naissance de nouvelle formes d’anti-mafia sociale, qui est définie comme l’ ensemble d'actions collectives visant à opposer les phénomènes du crime organisé, qui n'agit pas au niveau de la répression pénale (ou criminelle), mais en termes de promotion d'une culture et d'une organisation sociale , politique et économique alternative au modèle criminel mafieux. Dans cette situation on parle de « Adolescence diminuée » qui sont les garçons dans les prisons pour mineurs, qui sont caractérises par la dépendance avec les parents qui représente les modèles exclusifs avec une fermeture au monde extérieur. Il y a un conflits entre la famille mafieuse et la société, où l’impératif est croire et obéir. Là on a la Irresponsabilité de l'individu, et donc la nécessité de déconstruire les stéréotypes sur la fascination de la mafia, l’évaluation des hommes d'honneur. Un exemple de interventions social c’est un project où les jeunes âgés entre 16 et 20 ans participent à un parcours de connaissance et de soutien, ils viennent de la prison de Palerme , ils sont confiés par la Cour, sous la surveillance des services sociaux, aux familles ou aux communautés afin de réduire une partie ou la totalité de leur peine en dehors de la prison, afin de faciliter la réinsertion dans la société civile, leur évitant ainsi le milieu carcéral. Dans ce cas-là, on le partage d'expériences et l'échange comme bases de l'éducation, qui peut relier le micro au macro. Il y a aussi des activités pour mettre en œuvre et activer des formes de réinsertion sociale des enfants pris en charge par les services de la justice pour mineurs , afin de créer des opportunités pour la formation , l'emploi, l'intégration , les compétences de la citoyenneté et de la vie alternative dans laquelle les individus peuvent reconstruire leur identité. Au cours des dernières années, il est apparu la nécessité d'encourager des moments de réflexion chez les mineurs soumis à l'action pénale par les autorités judiciaires sur les questions de la citoyenneté. Nécessité de fournir à ces jeunes de nouveaux modèles et des expériences à réfléchir sur leur chemin de croissance grâce aux thèmes qui traitent de l'antimafia et de la citoyenneté active. Le «groupe» est un très bon moyen de favoriser une socialisation alternative, ainsi que de transmettre une expérience et des actions directes et réciproques. Le projet se situe dans la mémoire et dans les grandes lignes de l'engagement "de l'éducation."

Urgence sociale, Société civile, Solidarité