La protection des enfants au Liban : un enjeu adressé par les ministères mandatés d’une manière systématique, coordonnée et solidaire
Année : 2016
Thème : Le ministère de L’éducation (MEHE) assume sa responsabilité sociale en s’alliant avec les Ministères des Affaires Sociales (MoSA) et de la Justice (MoJ) pour protéger l’élève à l’école, l’enfant dans la communauté
Type : Recherche : orientée vers la pratique, action, évaluative...
Auteur(s) :
CHREIM Salam (Liban)
Résumé :
En 2012, l’étude analytique du système de protection des enfants intitulée « consolidation du système de protection de l’enfant au Liban » révélait des résultats alarmants : un nombre restreint des enfants à risque jouirent de l’immédiate voire ultime protection du au recours minimal au système judiciaire et à la prédominance des interventions hasardeuse, non unifiées menées par le secteur non public (ONGs).Toutefois influencée par les pratiques sociales nocives, par la primauté de l’intérêt de la famille et des parents au dépens de celui de l’enfant victime, l’évaluation du danger demeure arbitraire avec une quasi absence de la supervision étatique.
La situation dans le secteur éducatif n’était pas meilleure ; la réponse à la violence extrascolaire accidentellement identifiée est presque négligée, ou encore mal procédée causant ainsi une seconde victimisation de l’élève. En outre, la violence intra scolaire s’exacerbe et ses répercussions deviennent de plus en plus atroces suite à la crise Syrienne qui a amené le Ministère de l’Education à opérer 2 horaires scolaire à l’école publique (matinal et l’après-midi pour les libanais et les non libanais respectivement) toujours avec la même équipe d’enseignants qui étant trouvés dans une situation ardue, et en l’absence des fondements de la culture non violente et non discriminative ainsi que le manque des lignes directives pour agir suite à la détection des cas de violence pratiquent la violence aussi bien pour se défouler que pour discipliner.
Le 1er plan d’intervention répondant à la situation initiale prit la forme d’une collaboration tripartite lancée par le MoSA et UNICEF en coopération avec une entité académique (L’université Saint Joseph-USJ ):Des Procédures opérationnelles standardisées(POS) nationales viennent consolider le rôle des instances publiques, dresser des modalités de coordination possibles selon les lois et règlements en vigueur afin de solidifier le rôle régulateur du MoSA du MoJ dans le domaine de la protection des enfants. Suivies par des formations des intervenants sociaux, les POS génèrent une démarche de solidarité sociale autour de la protection et tracent un schéma- modèle de partenariat avec toute entité offrant des services aux enfants.
Cette première assise est suivie par un autre plan d’intervention au niveau du secteur éducatif dirigé par le ministère de l’éducation (MEHE)qui fut le premier à s’engager dans ce processus solidaire et à répondre au devoir stratégique commun en faveur de la protection des élèves: l’initiative réunit les efforts du MEHE et encore une fois l’USJ et UNICEF en coordination étroite avec le MOSA, dans le cadre d’un recherche développement basé sur une approche consultative et sur une confrontations aux cas de violence réels rencontrés a l’école .
Le fruit fut une politique de protection de l’élève dans l’environnement scolaire : le document déclare les engagements du MEHE vis- à vis le bien –être a l’école dont la sécurité et la protection des élèves occupent une place primordiale, il est est doté des POS internes et externes strictement harmonisées avec celles qui régissent le système national de protection Libanais. Les rôles des intervenants éducatifs y sont délimités, élucidés et pavent en outre la voie aux intervenants sociaux des 2 ministères directives pour un management de cas convenable.
Cette solidarité étatique reflète des dimensions de coalition des interventions sociales qui vont au-delà de la protection des enfants et visent le citoyen et son bien être dans un pays situé du point de vue géopolitique dans la zone des catastrophes et crises.
Mots clés :
Secteur public, Secteur socio-éducatif, Cohésion sociale
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