HUSSEIN HASNA (France) – hasna.hussein@hotmail.com

Cette contribution s'intéressera aux politiques et programmes de formation dans le domaine de la radicalisation menant à la violence en France. Elle s'appuiera sur une expérience de terrain de trois ans dans le domaine de la formation des acteurs concernés par cette problématique qu'ils soient dans l'administration publique (élu.e.s, référent.e.s laïcité et radicalisation, membres des cellules de prévention de la radicalisation et d'accompagnement des familles CEPRAF, personnels pénitentiaires, professionnel.l.e.s de la protection judiciaire de la jeunesse-PJJ ou de l'aide sociale à l'enfance ASE etc.) ou dans le milieu associatif (travailleurs sociaux, éducateur.e.s spécialisé.e.s, etc.). Comment les politiques publiques abordent la professionnalisation des acteurs concernés par cette thématique? Quels sont les domaines d'intervention en matière de formation? Les formations proposées répondent-ils souvent aux attentes et besoins des professionnel.l.e.s? Quelle est le rôle de la société civile dans ce domaine? <br />La France est l'un des premiers pays touchée par la radicalisation menant à la violence. Le pays compte 20000 individus signalés pour radicalisation islamiste djihadiste selon les dernières statistiques de l'Unité de coordination et de lutte contre la délinquance et la radicalisation. La radicalisation islamiste djihadiste touche principalement un public jeune et féminin et constitue en effet une vraie menace pour le vivre ensemble. La formation des acteurs et professionnels de la jeunesse constitue un enjeu primordial pour lutter contre ce phénomène.

Formation, Professionnalisation, Savoir-faire