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LEMONNIER DELPHINE (France) – d.lemonnier@gironde.fr
LEMONNIER DELPHINE (France) – d.lemonnier@gironde.fr

Notre communication fait suite à l’animation commune d’ateliers d’appui aux pratiques à destination des travailleurs sociaux du département de la Gironde, en France. Au fil des séances nous avons éprouvé en tant que co-animateurs, combien les démarches interculturelles et DPA-PC (qui seront explicitées largement) étaient des appuis dans les situations ; et au vu des retours positifs des travailleurs sociaux, l’impérative nécessité de repenser le travail social. <br />C’est dans cette optique qu’existent des ateliers mensuels intitulés : Appui aux pratiques à visée interculturelle. Ils sont destinés aux travailleurs sociaux volontaires, en accueil et accompagnement des personnes ou des familles en grande vulnérabilité pour lesquelles aucun dispositif ne peut être activé et/ou le soutien semble bloqué, en situation interculturelle au sens large. L’Atelier repose sur des règles de fonctionnement éthiquement délibérées, des objectifs bien identifiés et partagés. L’animation de l’Atelier est guidée par deux approches : <br />- l’approche DPA/PC, Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivité. Le DPA, est une notion plus précise que l’empowerment et applicable au travail social, qui nous a naturellement menés vers Y. LE BOSSE, Professeur à l’Université LAVAL au Québec, Directeur du laboratoire de recherche sur le DPA des personnes et des collectivités (LADPA), qui a conceptualisé cette approche. <br />- la démarche interculturelle de Margalit Cohen-Emerique, chercheuse en relation et en communication interculturelles. Elle propose une approche interculturelle, en trois étapes pour surmonter les obstacles à la communication avec des personnes de cultures différentes.<br />Nous proposerons de tirer le fil des confluences et complémentarités des deux démarches à partir de notre expérience de co-animation. Au cœur des deux démarches nous retrouvons des notions voisines. Il sera aussi exposé quelques conditions repérées à postériori pour une efficience de fonctionnement, parmi lesquelles : la complémentarité des fonctions. Et au final entre tout ce qui nous semble l’essentiel, au croisement des deux démarches, nous notons ceci : « Si l’aiguille de la boussole s’emballe, que le chemin est perdu, alors redonnons du sens. Comment ? Par les questions suivantes : Pourquoi ? Pour qui ? Pour quoi faire ? Qu’est-ce que l’on cherche à modifier, à transformer ? Dans quel cadre ? »<br /><br />L’atelier est animé par C. SOW, anthropologue et formateur sur les questions d’interculturalité et de participation, et par D. LEMONNIER, conseillère technique en travail social au Département de la Gironde.<br /><br />