LIBOIS Joëlle (Suisse) – joelle.libois@hesge.ch

Création d’une formation internationale liant travail social, politiques et pratiques du développement : nouvelles opportunités expérientielles, réflexives et transformatrices du « vivre-ensemble ». Collaboration région Moyen-Orient - Suisse <br /><br />Poster : Axe 4 « Orientations des formations et développement des milieux de pratique »<br /><br />Joëlle Libois (Haute Ecole de Travail Social, filière travail social, Genève/Suisse)<br />Alexandre Dormeier Freire (Institut de hautes études internationales et du développement, Genève/Suisse)<br />Sylvia Garcia Delahaye (Haute Ecole de Travail Social, filière travail social, Genève/Suisse) <br />Samah Saleh (Université d’An-Najah, département de travail social, Naplouse/Cisjordanie)<br />Anne-Françoise Wittgenstein Mani (Haute Ecole de Travail Social, filière psychomotricité, Genève/Suisse) <br /><br />Sous forme de poster, cette proposition de poster présente le projet de création d’une formation internationale liant travail social, politiques et pratiques du développement. Né de la rencontre et des réflexions entre chercheur-e-s et professionnel-le-s de pays issu-e-s de la région MENA et de Suisse, ce projet a émergé comme premier résultat d’une recherche-intervention portant sur la violence multidimensionnelle vécue en Cisjordanie (Territoires palestiniens) et sur le rôle de la formation pour y faire face. L’équipe de projet, pluridisciplinaire, est composée de professionnel-le-s et chercheur-e-s des champs du travail social et de la psychomotricité, d’anthropologues, de sociologues et de politologues. <br />L’objectif de la communication par poster est double : 1) mettre en discussion certains résultats intermédiaires de la recherche-intervention à travers une mise en perspective des opportunités expérientielles, réflexives et transformatrices qui en découlent et 2) confronter le projet de formation internationale liant travail social, politiques et pratiques du développement aux points de vue du public du Congrès de l’AIFRIS. Proposition quoi rejoint l’axe 4 « Orientations des formations et développement des milieux de pratique ».<br />A travers une analyse réflexive des enjeux liés à la recherche-intervention menée actuellement dans un contexte fluctuant en termes de dynamiques politiques et sociales, cette contribution vise la mise en lumière des méthodes et des pratiques déployées dans le but de la participation et de l’empowerment des publics concernés (professionnel-le-s du social, de l’éducation et de la formation). L’analyse réflexive porte sur la mise à l’épreuve des outils novateurs de recherche et d’intervention (Bouillon, Fresia & Tallio, 2005 :14) en s’intéressant aux déplacements de posture des professionnel-le-s et chercheur-e-s engagé-e-s sur un terrain spécifique : Tulkarem, un des territoires de démarcation avec Israël depuis 1949 (ligne verte). Ce projet crée un véritable levier pour la création d’une formation internationale liant travail social, politiques et pratiques du développement en construction sur deux sites : Tulkarem (la Palestine) et Genève. <br />Le poster proposé dans le cadre du Congrès de l’AIFRIS décrit le projet de formation liant deux universités suisses et deux universités de la région du Moyen-Orient et offre un espace de discussion avec le public sur la dimension participative des recherche-interventions (Mendel 1998, Armbruster & al. 2018) ainsi que sur les ressources et le savoir-faire des acteurs/actrices qu’elles impliquent. <br />Plus précisément, cette contribution propose d’aborder la question suivante : Comment les savoirs tacites/profanes des acteurs/trices du Travail social peuvent-ils influencer voire modifier les dispositifs de recherche, d’intervention et de formation ? Comment la recherche-intervention participe-t-elle à la construction d’une formation internationale liant travail social, politiques et pratiques du développement offrant des nouvelles opportunités expérientielles, réflexives et transformatives du « vivre-ensemble » ?<br /><br />