DORVIL Henri (Canada) – dorvil.henri@uqam.ca

Au niveau de la représentation sociale, il existe des maladies valorisées socialement, entourées d’une certaine aura de prestige et de bravoure comme le trouble cardiaque alors qu’il existe des maladies jugées dévalorisantes comme les problèmes de santé mentale. La stigmatisation des troubles mentaux constitue un des tabous le plus tenace tant en Orient qu'en Occident, plus particulièrement dans le domaine de l’emploi, des médias de masse, du logement.
Notre communication abordera les différences de perception entre troubles psychiques et troubles physiques et s'attardera sur les difficultés rencontrées par des employés de retour dans leur milieu de travail après une absence reliée au stress (anxiété, dépression, épuisement professionnel) et qui affectent la qualité de vie de ces personnes. Nous discuterons également des correctifs sociaux à apporter tant au niveau du milieu de travail qu’au niveau de l'espace public (logement, médias de masse etc.). Cette communication s'appuie sur les résultats préliminaires d'une recherche menée dans les secteurs publics/privés. Cette recherche est financée par le Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada (CRSH) et s'intitule: «La stigmatisation des personnes aux prises avec des troubles mentaux dans le domaine de l'emploi, des médias de masse et du logement».

Transfert des connaissances, Solidarité de proximité, Société civile, Stigmatisation, emploi, médias de masse, logement