Santé mentale des populations universitaires : un Laboratoire-Vivant au service de la communauté.

Année : 2023

Thème : Recherche : orientée vers la pratique, action, évaluative...

Type : Recherche : orientée vers la pratique, action, évaluative...

Auteur(s) :

BERGERON-LECLERC Christiane (Canada) – Cblecler@uqac.ca – Chercheur
CHERBLANC Jacques (Canada) – Jacques_cherblanc@uqac.ca
MALTAIS Danielle (Canada) – danielle_maltais@uqac.ca
POULIOT Eve (Canada) – eve_pouliot@uqac.ca

Résumé :

Au Québec, lorsque l’état de pandémie a été déclaré en mars 2020, les populations universitaires, ont été parmi les premières à être affectées. En réponse aux fermetures d’établissement le 13 mars 2020, des solutions d’urgence ont été mises en œuvre au sein des différents campus afin de permettre aux étudiant·es de finaliser leur trimestre. En particulier, le passage du « présentiel » vers le « distanciel » a demandé aux étudiant·es et aux employé·es de déployer des énergies considérables afin de s’adapter à cette nouvelle réalité de distanciation physique. Ces solutions découlant de la crise sociosanitaire et qui avaient été imaginées comme temporaires se sont depuis maintenues et diversifiées dans l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur québécois. Malgré la fin de la pandémie, les modalités distancielles d’études ou de travail, demeurent, et ce, malgré le retour progressif au mode présentiel. Ce contexte particulier génère des répercussions sur l’état de santé mentale des étudiant·es et des employé·es universitaires. À ce sujet, plusieurs témoignages d’étudiant.es, de professeur.es et de professionnel.es ayant fait les manchettes au cours des deux dernières années ont alerté sur l’accroissement de leur charge de travail, de leur niveau de stress, voire d’épuisement ou de détresse (Nadeau, 2020, Pelletier, 2020). Bien que les étudiant·es universitaires aient été plus fragilisé·es, les résultats de nos travaux démontrent également que la santé mentale des employé·es a été impactée par la pandémie (Aristovnik et al., 2020; Bergeron-Leclerc et al., 2021). Les milieux universitaires sont souvent reconnus pour leur culture d’innovation; même si des enjeux profonds de santé mentale sont toujours d’actualité, des ressources existent afin d’en amoindrir les effets et d’autres peuvent être mises en place. C’est dans cette perspective qu’a été mis en place, en 2021, un projet de Laboratoire-Vivant dédié à la santé mentale, à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) (Tremblay, Bergeron-Leclerc et al., 2022). Cette communication présentera le modèle du Laboratoire-Vivant et mettra en évidence les résultats émergeant de cette démarche de mobilisation individuelle et collective à laquelle ont participé plus de 1000 personnes. Plus spécifiquement, elle mettra en évidence : 1) les principaux enjeux de santé mentale des étudiant·es et des employé·es de l’UQAC en contexte pandémique, 2 l’inventaire des mesures de soutien à la santé mises à la disposition des étudiant·es et des employé·es de l’UQAC et 3) les nouvelles solutions identifiées afin de favoriser la santé mentale de l’ensemble de la communauté. En plus des résultats quantitatifs et qualitatifs liés à ces trois volets, les stratégies de mobilisation, utilisées tout au long de ce projet de laboratoire-vivant, seront mises en évidence.

Mots clés :

Santé mentale, Catastrophe naturelle, Laboratoire-Vivant

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