CLERMONT MATHIEU Marjory (Haiti)

Cette réflexion théorique, basée sur l’expérience avec des équipes pluridisciplinaires porte sur le lien entre le soutien social et la résilience chez les adolescents haïtiens ayant survécu au tremblement de terre du 12 janvier 2010. Le soutien social est considéré dans ce contexte dans ses trois dimensions. Soit un réseau qui comporte une certaine quantité de ressources, un ensemble de comportements ou de gestes concrets visant à apporter du soutien et, enfin, le soutien perçu, c’est-à-dire l’appréciation subjective du soutien. Chacune de ces dimensions se caractérise selon un type et une source.
Le type de soutien fait référence à la nature des activités exercées dans le but d’apporter une aide particulière, alors que la source indique la ou les personnes qui fournissent ce soutien.
La résilience est envisagée ici non plus comme un ensemble de traits caractéristiques, ni comme un résultat, mais dans une perspective développementale, se poursuivant tout au long de la vie. Elle est perçue selon Anaut (2001) comme un processus qui concerne la capacité à continuer à se développer et à augmenter ses compétences dans une situation adverse. Par ailleurs le contexte culturel spécifique haïtien ainsi que les conditions de vie sont des facteurs qui sont pris en compte comme élément d’insertion sociale globale.

Solidarité de proximité, Développement durable, Catastrophe naturelle, resilience