Le numéro 4 de la revue de l’AIFRIS ‘Écrire le social’ est disponible sur CAIRN.

Cet éditorial a été rédigé pendant la pandémie de Covid-19. Ce moment inédit nous amène inévitablement à penser aux conséquences générées par ce virus, ainsi qu’aux connaissances et opportunités potentielles qu’il nous offre, malgré les dizaines de milliers de morts à déplorer.

Cette crise n’est pas seulement sanitaire. Elle est aussi sociale et économique, entrainant avec elle, du chômage, des difficultés d’accès à l’éducation et aux soins de qualité pour tous et toutes. La pandémie révèle surtout l’étendue des inégalités sociales. Si ce virus est transversal, il est également inégal. La pandémie est discriminatoire. Ses effets touchent davantage certains groupes sociaux que d’autres. Elle est particulièrement lourde pour les groupes qui avaient déjà une vulnérabilité particulière avant la pandémie et qui, avec elle, n’ont fait qu’empirer : femmes, précaires, immigrants, réfugiés, travailleurs illégaux, sans-abri, paysans, personnes âgées vivant seules, personnes en situation de handicap ou avec d’autres maladies chroniques, etc. Toutes ces personnes n’ont de visible que leur précarité et leur vulnérabilité.