Quand des collectifs de travail développent des espaces de parole pour prendre en considération les inégalités sociales au sein d'une école secondaire.
Année : 2019
Thème : Comment les acteurs d'une école secondaire (enseignants/es, enseignantes spécialisées et de soutien, directions, parents, élèves, travailleur social scolaire, médiateurs scolaires) abordent et gèrent les inégalités sociales au sein de l'établissement ?
Type : Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...
Auteur(s) :
KOTTELAT Jacques (Suisse) – j.kottelat@bluewin.ch
Résumé :
La pratique du travail social scolaire (1), sa présence et ses interventions quotidiennes au sein d’un établissement d’une école secondaire, tente de participer à l'identification, la reconnaissance et à la réduction de certaines inégalités scolaires (inégalités de traitement pédagogique, inégalités sociales, inégalités psychologiques) (2) en participant activement au sein des espaces de parole, des collectifs de travail et en soutenant leurs développements de connaissances, leurs apprentissages.
Le travail social scolaire développe, en collaboration avec les enseignants/es, les enseignantes spécialisées et de soutien, les médiateurs scolaires et la direction, des interventions individuelles et de groupes, la détection précoce, la prévention, la sensibilisation pour permettre la prise en charge de l'élève en difficulté, sa réussite scolaire et l'amélioration du climat scolaire (3).
Ces développements, ces collaborations passent par la création d'espaces de parole tels que le groupe social scolaire (GSS) (4), le soutien pédagogique ambulatoire d'urgence (SPAMU)(5), l'équipe sociale(6), la séance/conférence des maîtres, le conseil des parents, le conseil des élèves et légitiment la mise en place des groupes informels.
Chacun de ces espaces de paroles, de ces collectifs de travail (officiels) se réunissent en moyenne une dizaine de fois par année depuis une dizaine d'années.
Lorsque ces groupes formels se rencontrent, le travailleur social scolaire y participent dans la majorité des cas. Par ma participation, j’ai accumulé des écrits en me basant sur 4 points d’analyses provenant d’observations effectuées dans l’école concernant « l’origine » des problématiques constatées chez les élèves au sein de l’école qui sont en lien avec la personne, la famille, l’entourage social et le milieu scolaire. J’ai pu établir quelques constats quant aux regards portés, dans ces espaces de paroles, par les personnes présentes au sujet des élèves et de leurs situations.
Si nous avons tout un historique de ces démarches et des notes à disposition, nous n'avons aucune analyses précises en terme de résultat. Une augmentation des réflexions et des échanges tenus (en terme de sensibilisation) dans ces espaces de paroles, ces collectifs de travail irait-elle vers une diminution des regards et des propos discriminants auprès des élèves et de leurs parents (7) ?
Ma contribution apporte un regard du travailleur social scolaire en questionnant ces espaces de paroles :
Comment ces espaces de paroles sont investis par les acteurs cités précédemment ?
Comment ces mêmes acteurs gèrent, au sein d'une école secondaire, les « inégalités sociales » identifiées, reconnues ? Ces espaces de paroles permettent-ils d’aborder les « inégalités sociales » au sein de l’établissement scolaire ?
Le travail social scolaire développe, en collaboration avec les enseignants/es, les enseignantes spécialisées et de soutien, les médiateurs scolaires et la direction, des interventions individuelles et de groupes, la détection précoce, la prévention, la sensibilisation pour permettre la prise en charge de l'élève en difficulté, sa réussite scolaire et l'amélioration du climat scolaire (3).
Ces développements, ces collaborations passent par la création d'espaces de parole tels que le groupe social scolaire (GSS) (4), le soutien pédagogique ambulatoire d'urgence (SPAMU)(5), l'équipe sociale(6), la séance/conférence des maîtres, le conseil des parents, le conseil des élèves et légitiment la mise en place des groupes informels.
Chacun de ces espaces de paroles, de ces collectifs de travail (officiels) se réunissent en moyenne une dizaine de fois par année depuis une dizaine d'années.
Lorsque ces groupes formels se rencontrent, le travailleur social scolaire y participent dans la majorité des cas. Par ma participation, j’ai accumulé des écrits en me basant sur 4 points d’analyses provenant d’observations effectuées dans l’école concernant « l’origine » des problématiques constatées chez les élèves au sein de l’école qui sont en lien avec la personne, la famille, l’entourage social et le milieu scolaire. J’ai pu établir quelques constats quant aux regards portés, dans ces espaces de paroles, par les personnes présentes au sujet des élèves et de leurs situations.
Si nous avons tout un historique de ces démarches et des notes à disposition, nous n'avons aucune analyses précises en terme de résultat. Une augmentation des réflexions et des échanges tenus (en terme de sensibilisation) dans ces espaces de paroles, ces collectifs de travail irait-elle vers une diminution des regards et des propos discriminants auprès des élèves et de leurs parents (7) ?
Ma contribution apporte un regard du travailleur social scolaire en questionnant ces espaces de paroles :
Comment ces espaces de paroles sont investis par les acteurs cités précédemment ?
Comment ces mêmes acteurs gèrent, au sein d'une école secondaire, les « inégalités sociales » identifiées, reconnues ? Ces espaces de paroles permettent-ils d’aborder les « inégalités sociales » au sein de l’établissement scolaire ?
Mots clés :
Action collective, Co-construction, inégalité sociale
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