Rédiger un édito dans le climat international actuel n’est pas chose aisée.
Comment évoquer les activités d’une vie associative sans tenir compte des guerres, des violences multiples, des attaques contre la démocratie et la diversité culturelle ?
Comment ignorer la peur, attisée par les discours de haine proférés par les extrémistes de tous bords. Ces rhétoriques qui prétendent à la supériorité de certaines personnes et groupes sur d’autres pour justifier les inégalités sociales sont non seulement révoltantes, mais aussi troublantes par l’attrait qu’elles exercent.
Comment comprendre ce repli sur soi, cette haine de l’autre, alors que l’être humain, fondamentalement vulnérable, ne survit – dès sa naissance et tout au long de sa vie – que grâce aux soins, à l’amour et à la solidarité des autres ? Ce sont les liens humains et la force du collectif qui nous permettent de grandir, de résister, d’espérer.
Dans ce monde en crise, il faut se souvenir des réflexions d’Hannah Arendt qui estimait que la crise nous pousse à devoir choisir entre la tyrannie de l’angoisse et la liberté de l’espoir. Aussi, il nous appartient, individuellement et collectivement, de faire ce choix de l’espoir, même dans l’adversité.
Comment comprendre ce repli sur soi, cette haine de l’autre, alors que l’être humain, fondamentalement vulnérable, ne survit – dès sa naissance et tout au long de sa vie – que grâce aux soins, à l’amour et à la solidarité des autres ? Ce sont les liens humains et la force du collectif qui nous permettent de grandir, de résister, d’espérer.
Dans ce monde en crise, il faut se souvenir des réflexions d’Hannah Arendt qui estimait que la crise nous pousse à devoir choisir entre la tyrannie de l’angoisse et la liberté de l’espoir. Aussi, il nous appartient, individuellement et collectivement, de faire ce choix de l’espoir, même dans l’adversité.
[•••]
Francis LOSER pour la co-présidence de l’AIFRIS.
Télécharger La lettre de l’AIFRIS N°55….