Fiche Documentaire n° 1026

Titre Développer le pouvoir de dire et d'agir collectivement des personnes hébergées dans les centres d'hébergement et de réinsertion sociale : un défi pour le travail social

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Auteur(s) ETIENNE Catherine  
     
Thème  
Type Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...  

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Résumé

Développer le pouvoir de dire et d'agir collectivement des personnes hébergées dans les centres d'hébergement et de réinsertion sociale : un défi pour le travail social

Cette communication a pour point de départ les représentations des travailleurs sociaux, en France, concernant la participation des personnes hébergées dans les Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS), au sein d’instances de consultation instaurées par la loi de Janvier 2002, les Conseils de vie sociale.
Le Conseil de vie sociale, parce qu'il donne davantage de place et de pouvoir aux usagers d'une institution, est l'occasion pour eux d'interroger la pertinence de certains fonctionnements et de proposer éventuellement d'autres modalités, de questionner des habitudes et des pratiques, de suggérer de nouvelles règles du jeu en matière de communication ou de règlement. En cela, c'est un espace d'expérimentation de nouvelles formes de travail et de recomposition des relations entre salariés, administrateurs et usagers. Espace de dialogue, de confrontation, de négociation, il peut donc être le pivot d'une revitalisation démocratique des institutions, et permet aussi de renouveler l'approche de la réinsertion encore très centrée, dans les établissements, sur l'accompagnement individualisé. La mise en place de telles instances suppose des convictions de la part des travailleurs sociaux : considérer les usagers de CHRS comme capables de poser un regard pertinent sur les fonctionnements et les pratiques, et d'exercer leur créativité malgré les souffrances et ruptures qui caractérisent leur parcours; considérer l'institution comme un espace où se confrontent des intérêts et points de vie différents, parfois opposés, mais susceptibles de coopérer, de négocier; considérer que le rôle des travailleurs sociaux est non seulement d'apporter une aide individualisée au projet de la personne, mais d'aider à l'émergence de projets collectifs; passer d'un cadre de références théorique largement empreint de psychologie à une approche plus socio politique, en termes d'accès à la citoyenneté : appartenance à une "cité", l'institution, et engagement dans des relations de réciprocité définissant droits et contributions des différents acteurs.
Favoriser le développement du pouvoir de dire et d'agir des usagers suppose une évolution de la formation des travailleurs sociaux : évolution du regard porté sur la personne en difficultés d'insertion, réflexion sur les relations de pouvoir au sein des institutions, acquisition de savoirs faire en méthodologie de conduite de projets participatifs à visée d'émancipation de collectifs d'usagers.

Bibliographie


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Présentation des auteurs


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Communication complète


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Résumé en Anglais


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