Fiche Documentaire n° 1041

Titre La coordination d’une formation continue en santé mentale. Un exemple de réponse aux contraintes actuelles dans l’Enseignement supérieur

Contacter
l'auteur principal

Auteur(s) GOFFIN-GRUNCHARD Jacqueline  
     
Thème  
Type Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...  

Résumé | Bibliographie | Les auteurs... | Article complet | PDF .fr | Résumé en anglais | PDF .Autre langue | Tout afficher

Résumé

La coordination d’une formation continue en santé mentale. Un exemple de réponse aux contraintes actuelles dans l’Enseignement supérieur

L’enseignement d’aujourd’hui en Belgique est soumis à la fois à des contraintes institutionnelles et pratiques, à celles liées aux étudiants et aux enseignants, dans un contexte socio-économique et une société en mutation. Le défi sera, pour la coordination, de prendre en compte les difficultés spécifiques des étudiants et des contraintes propres aux enseignants.

Sur la base d’une expérience concrète, nous explorons en quoi une pratique de coordination dans l’enseignement supérieur non universitaire constitue une réponse possible à cette problématique. L’exemple traité est celui d’une post-formation de professionnels en santé mentale, à horaire décalé et destinée à des adultes. Le public cible de l’«Année de Spécialisation en Travail psychosocial en santé mentale» est constitué de professionnels de tous âges possédant un diplôme de bachelier (assistant social, éducateur spécialisé, infirmier, logopède, etc.) ou un master (psychologue, criminologue, enseignant, etc.).

Le fil théorique et éthique qui me guide est fortement inspiré par la théorie et la pratique clinique de la psychanalyse. En effet, cette formation n’aurait pas de sens si le secteur de la santé mentale pouvait se passer de professionnels formés à l’écoute et à la dimension subjective de la rencontre et se limitait à une technocratisation de la maladie mentale telle qu’elle s’incarne dans le DSM IV[4] qui, dans un pragmatisme rassurant mais a-théorique nie l’individualité et la singularité.

Une des hypothèses de travail est que la singularité de la rencontre doit advenir non seulement avec les étudiants mais aussi avec chaque enseignant, en particulier avec les «professeurs invités», qui ne sont pas des professionnels de l’enseignement mais tous « experts» à leur manière dans le domaine de la psychiatrie. Une seconde hypothèse de travail est que, comme le montre la psychanalyse, l’enseignant apprend et « est enseigné» également.

La coordination doit alors aider à tisser des liens entre tous les intervenants, qu’ils soient en recherche de formation, porteurs de connaissances ou acteurs de terrain, le patient étant au centre de ce triangle par lequel chacun y acquiert ou réaffirme ses compétences et savoirs jusque-là connus ou méconnus.

Elle est donc une démarche d’accompagnement tout autant des étudiants que des enseignants, visant à lutter contre leur isolement. Dans notre cas, il s’est agi essentiellement d’entretiens individuels avec les étudiants, de la constitution d’un groupe solidaire et de l’établissement de relations personnalisées avec les enseignants afin entre autres d’assurer une cohérence entre les enseignements.

Ce modèle a montré son efficacité dans un contexte particulier - une formation à visée de perfectionnement - mais il est généralisable à d’autres types d’enseignements. Finalement, on peut espérer que cette fonction puisse se développer, que son intérêt soit reconnu.

Bibliographie


Non disponible

Présentation des auteurs


Non disponible

Communication complète


Non disponible

Résumé en Anglais


Non disponible