Fiche Documentaire n° 1057

Titre Lien social et modernité : de nouvelles exigences de formation pour les intervenants de l’action collective

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Auteur(s) JETTE Christian  
     
Thème  
Type Recherche : orientée vers la pratique, action, évaluative...  

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Résumé

Lien social et modernité : de nouvelles exigences de formation pour les intervenants de l’action collective

Le travail d’intervenant en action communautaire a toujours cherché à articuler une dimension professionnelle et une dimension militante de la pratique. Cette articulation prend toutefois aujourd’hui des modalités particulières (Jetté, 2006). Le travail des intervenants communautaires s’est en effet trouvé modifié par l’évolution récente des modes d’organisation de plusieurs institutions sociétales (notamment celles en santé et services sociaux), ainsi que par la transformation profonde du contexte culturel et politique des sociétés modernes. Cette nouvelle conjoncture amène de nouveaux enjeux qui, à leur tour, entraînent de nouvelles exigences de formation et de qualification pour les intervenants. Ces nouvelles compétences professionnelles touchent notamment la question des habiletés aux plans de la communication, de la mobilisation et de la médiation. Elles renvoient également à de nouvelles valeurs et à une nouvelle vision du militantisme qui trouve moins son aboutissement dans « la » politique que dans un prolongement de la vie privée et des réseaux de proximité dans la sphère publique où les difficultés rencontrées au quotidien deviennent autant d’enjeux projetés sur l’arène « du » politique (Ion, Franguiadakis et Vinet, 2005).

Ces revendications comportent une dimension qualitative importante – notamment l’importance accordée à la création du lien social (Bouvier, 2005) - et dépassent le simple ajout de ressources financières et matérielles pour les personnes dans le besoin. Comme l’ont déjà démontré Bélanger et Lévesque pour les autres générations d’organismes communautaires au Québec (Bélanger et Lévesque, 1992), ces nouvelles demandes et les nouvelles formes d’action communautaire qu’elles suscitent ne se substituent pas aux autres : elles s’y ajoutent en apportant une épaisseur supplémentaire aux diverses couches de revendications de l’action communautaire. Elles l’enrichissent, en même temps qu’elles complexifient les rapports que les organisations de la société civile peuvent entretenir entre elles, notamment avec les organismes des générations précédentes, ainsi qu’avec les organisations publiques et privées présentes dans la société.

Dès lors, tous ces changements et les nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les intervenants de l’action communautaire permettent d’affirmer qu’une bonne cause ou un grand cœur ne suffisent plus aujourd’hui pour être en mesure d’agir efficacement sur les problématiques sociales et économiques. L’urgence des situations, leur complexité et l’épuisement de certaines stratégies d’action politique (la promotion du socialisme, par exemple) favorisent le renouvellement des pratiques et de la formation et l’arrivée d’une nouvelle génération d’intervenants communautaires.

Bibliographie


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Présentation des auteurs


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Communication complète


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