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De l’aide mutuelle au développement social local (DSL)
La contribution sera centrée sur un point de méthode d’intervention objet de réflexions dans de nombreux services sociaux en France : comment passer des actions collectives au développement social local ?
La contribution suivra le plan suivant :
Un constat :
La lente émergence de l’aide mutuelle dans la période contemporaine en France,
Le développement des actions collectives,
L’inefficacité des politiques publiques « exogènes » de développement local.
Une proposition de méthode d’intervention :
La nécessaire mise en synergie de la dynamique « endogène » avec la dynamique « exogène »,
La création des comités locaux de développement social local, esquisse d’une organisation communautaire.
En s’appuyant sur des expériences de terrains il sera montré que le passage des actions collectives vers DSL nécessite un changement de posture du travailleur social. Il est nécessaire qu’il se centre sur l’aidé et soit moins attentif à l’aidant, qu’il accepte la déontologie et la vision du monde de l’aide mutuelle.
La contribution abordera un point difficile dans la culture du travail social en France : travailler dans les actions collectives sur les capacités de leadership de certains membres et leur permettre dans une structure territoriale adaptée de rencontrer leurs pairs et de faire jouer la fonction inter group. L’inter group peut évoluer vers la création d’une structure citoyenne de développement social local (les comités locaux de développement social locaux) remplissant la fonction attribuée dans le contexte anglo-saxon et québécois aux organisations communautaires. Seule la structuration de ce palier organisationnelle facilite la synergie entre les dynamiques exogènes et endogènes des politiques publiques et de la mobilisation participative.
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