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Entre travail prescrit et représentations sociales et professionnelles dans un processus de professionnalisation chez les assistants de service social en formation initiale
En France, le travail social est marqué par une triple généalogie pour les professions les plus anciennes : les professions d’aide, de conseil et de soutien, les professions de l’éducation spécialisée et enfin, les professions de l’animation socio-éducative.
La réforme des études d’assistant de service social en 2004 vise, de façon affichée, les changements de pratiques. A l’instar des autres diplômes en travail social, le diplôme d’assistant de service social repose sur trois référentiels : un référentiel professionnel qui décrit les fonctions-activités principales et présente les compétences nécessaires pour exercer la profession de manière qualifiée, un référentiel de certification qui atteste de ces compétences en vue de la délivrance du diplôme, un référentiel de formation construit sur la base des deux référentiels précédents.
Cette communication s’intéresse à la question du travail prescrit et au modèle de la compétence qui se substitue à celui de la qualification et devient un nouveau paradigme traversant tant le champ de la formation que de la profession notamment avec l’introduction de la VAE. La valorisation des compétences traverse les grandes entreprises du monde économique y compris celles qui embauchent les travailleurs sociaux et celles qui les forment.
Je présenterai l’analyse d’un corpus de documents « auto évaluation du parcours de professionnalisation » écrits par les étudiants en formation initiale d’assistant de service social en début de 1° année de formation.
Nous y dégagerons les écarts mais aussi les points de convergence entre, d’une part les activités prescrites, les compétences attendues telles qu’elles sont présentées dans les référentiels et, d’autre part les représentations des étudiants telles qu’elles sont exposées à travers leurs écrits rédigés en ce début de formation.
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