Fiche Documentaire n° 1388

Titre L’analyse « genre » dans le travail social : une mise en œuvre

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Auteur(s) COENEN Marie-Thérèse
FUSULIER Bernard
 
     
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Résumé

L’analyse « genre » dans le travail social : une mise en œuvre

Argumentaire Le travail social n'échappe pas à la dualité du genre humain que ce soit du coté des professionnels ou des personnes concernées par l'intervention. Il est constitué de métiers fortement sexués avec une main-d'œuvre largement féminine qui opère sur des sujets sexués. Le travail social n'est pas au dessus de tout, neutre et abstrait.
Il est encastré dans une histoire qui traverse aussi bien les institutions que la société dans lequel il s'exerce. Il est le reflet de son temps et en particulier des politiques qui le façonnent, à leur image et à leur ressemblance.
Le « genre », comme outil d'analyse, a été forgé par les féministes anglo-saxonnes pour permettre d'appréhender les différences sexuées, leur hiérarchisation et les rapports sociaux de sexe construit autour du féminin et du masculin. D'un autre coté, le mouvement féministe a une histoire commune avec celle de l'aide sociale et des institutions qui en découlent.
Les féministes de la première vague, ont souvent été à l'initiative d'institutions et de création de service, au dix-neuvième comme au vingtième siècle. La formation au travail social est d'ailleurs fortement corrélée à ces pionnières qui s'investirent dans le champ social, à défaut de pouvoir accéder à la citoyenneté politique. Sur des questions plus contemporaines, c'est encore les féministes qui ont porté et mis en évidence des thématiques comme la violence envers les femmes et de l'organisation de Refuge pour femmes battues. Depuis la professionnalisation du travail social, surtout après la seconde guerre mondiale, en Belgique notamment, les chemins entre mouvement féministe et travail social se sont séparés.
Aujourd'hui, l'analyse du genre dans la relation sociale revient par le biais des études féministes et oblige tout un chacun à sortir de la neutralité « bienveillante » de la relation sociale. Nous avons pris le pli de penser terme « objectivation », « neutralité », « écoute »¦. Mais la société reste profondément marquée par sa structure patriarcale héritée du passé et encore très structurante aujourd'hui.
Faut-il rappeler que tant les hommes que les femmes sont « travaillés » par cette structure indépendamment de leurs intentions. Réfléchir à la question du « genre » et des conséquences que cela entraîne non seulement dans les pratiques de l'intervention sociale mais aussi et surtout dans les programmes et méthode de formation, nous semble mériter l'organisation d'un atelier de recherche-action-réflexion lors du prochain congrès 2009. Cet atelier s'inscrirait d'ailleurs dans la continuité du Congrès de Namur et des publications qui en ont résultés : un numéro conjoint des revues Travailler le social et Chronique Féministe, intitulé « Genre et Travail social » ; et un numéro des Politiques Sociales, intitulé : « Questions du genre dans le travail social ».

Bibliographie


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