Outils pour faciliter la participation de la base dans l'intervention sociale
Dans le contexte de nos pays africains, les demandeurs de l’intervention sociale deviennent de plus en plus nombreux et diversifiés. Malgré la présence d’interventions sociales organisées en leur faveur, la situation ayant justifié ces interventions reste inchangées. C’est ainsi que l’intervention sociale y est très rarement perçue comme un travail qui conduit au développement. Ce qui justifie la faible importance qui lui est accordée même dans les budgets nationaux.
En effet, tout travail humain devrait conduire au développement, en terme de croissance d'un organisme, d'un organe, évolution, expansion, progrès, essor ou du fait de délivrer l’organisme de l’esclavage des besoins inférieurs, plus matériels et égoïstes.
Si l’intervention sociale ne conduit pas au développement, cela réside moins dans son essence que dans la manière qu’elle est menée. Se pose ici la question de la méthodologie de l’intervention sociale.
L’insuffisante participation des demandeurs de l’intervention sociale à la résolution de leurs problèmes, serait une des principales causes de cette situation. En effet, sans la participation de ceux qui vivent le problème, une intervention ne peut pas conduire au développement. Elle peut tout juste permettre la satisfaction de quelques besoins sans permettre ni l’accroissement des compétences de ces personnes, ni le changement de leur situation.
Pour réussir à faciliter cette participation, la maîtrise des théories sur la participation ne suffit pas. Il faut surtout la production et la maîtrise des outils dans les différentes pratiques de terrain.
Nous décrivons dans ce travail les outils que nous avons expérimentés dans 7 sites sur le terrain congolais, avec leurs succès et leurs limites.
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