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VAE et appropriation des référentiels de compétences
Dans la démarche de VAE, lors de l’élaboration du livret de présentation des acquis de l’expérience, le professionnel de travail social rapproche sa pratique professionnelle des référentiels de l’intervention sociale tels que présentés dans les textes de lois.
C’est pour le professionnel, l’occasion de confronter sa pratique concrète avec un référentiel reconnu et validé dans le cadre de la loi.
A partir d’une situation complexe de travail, le professionnel agit et s’inscrit dans un référentiel de compétences. Lors de la rédaction du livret, il met en mots, il formalise l’expression d’un savoir agir. Il démontre les ressources multiples qu’il a mobilisées pour apporter une réponse adaptée.
Exercice difficile que le récit de son expérience afin de mettre en évidence les compétences développées et acquises. Cette approche est d’autant plus délicate pour les métiers de l’accompagnement et de l’aide à la personne.
En effet, pour un certain nombre de candidat à la VAE, il est difficile de se projeter dans la professionnalisation de ses actes professionnels ; pour d’autres, il apparaît que l’aide à la personne est l’expression d’une évidente forme de générosité, sans y percevoir le positionnement et les aspects professionnels.
L’étude des livrets de VAE rédigés par des candidats dans les métiers d’AVS, d’AMP et de TISF met en évidence des critères d’appropriation du référentiel de compétences.
L’appropriation relève d’une réelle professionnalisation par l’expérience, d’un savoir exprimer les mobilisations de ressources utilisées dans plusieurs registres. La non appropriation met en évidence une référence souvent unique à un soi personnel sans référence à un savoir expérientiel.
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