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partenariats internationaux et projets de formations en travail social: expérience en RDC.
Partenariats internationaux et projets de formations en travail social : expérience en RDC !
Les partenariats internationaux conduisent notamment notre institution d’enseignement en travail social: Haute Ecole Namur liège Luxembourg en Belgique à développer une action privilégiée avec la République Démocratique du Congo.
Cette action vise à contribuer à la création d’une action sociale politiquement bien pensée et cadrée dans une stratégie d’intervention sociale planifiée et professionnalisée.
A ce titre et en partant des forces/faiblesses/opportunités/menaces des acteurs locaux ( Unicef, ministère des affaires sociales, réseaux d’ongs, réseau de travailleurs de rue, Ecole sociale de Kinshasa), ces derniers ont pu développer des processus de dialogue et de construction de savoirs permettant de promouvoir tant une loi cadre portant sur l’action sociale, un code de déontologie du travail social que des outils de formation continue pour les travailleurs du secteur.
Notre lieu de formation est intervenu en appui tant méthodologique que stratégique dans cette démarche. Cette « mise au service « s’est jouée sous forme d’expertise, de médiation mais aussi de partage des savoirs conceptuels que pédagogiques.
A ce titre, notre approche fut celle de l’effet miroir. En exprimant sa pratique dans un contexte culturel radicalement distinct de celui de l’interlocuteur, le prétendu expert externe ne peut que se confronter qu’a lui-même en affirmant les limites de sa propre action et en montrant que son modèle n’est que provisoire et qu’il ne s’affine que dans une continuelle recherche de sens nouveau ( le concept d’énaction). Partant de cette posture, il peut et doit alors entendre et susciter chez les autres la légitimité de leur savoir et de leurs pratiques. C’est à cette condition que se sont construits des pratiques partagées en formation de travail social de rue ou de programme de formation continue avec des homologues africains. C’est dans cette décentration qu’ont pu naitre de nouveaux savoirs construits collectivement. Cette démarche permet d’ailleurs la transférabilité des acquis d’un contexte culturel à un autre (en matière de méthodologie de TS de rue par exemple).
Ce partenariat dont nous voulons témoigner du parcours provoque une redéfinition de nos propres pratiques d’enseignement de la méthodologie et de son articulation théorie-pratique. Citons les cours ad hoc mais aussi la préparation d’envoi de stagiaires ou la venue de ceux-ci dans notre institution. La même question se pose autour de la mobilité des enseignants et ce dans les deux sens.
La préparation des étudiants à l’’intervention collective dans ses secteurs de la coopération, l’accueil de primo arrivants ou de demandeurs d’asile est essentielle. La pratique construite partagée lors de ce partenariat peut constituer un plus et un outil la favorisant.
In fine, ce partenariat contribue à re-profiler le projet de notre Haute Ecole tant dans sa dimension philosophique, institutionnelle que pédagogique.
une des missions de notre enseignement n'est il pas ce service à la collectivité ?
Communication retenue pour présentation par le Conseil scientifique de la biennale UNAFORIS 2012, mais dont le contributeur n’a pas pu être présent les 4 et 5 décembre2012, en raison du changement de date de la biennale, et qui est donc présentée en tant que communication « hors congrès ».
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