Titre | Les HEPASS : l'international, un incontournable | Contacter |
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Auteur(s) | PIERRET Régis | |
Thème | Réseaux et partenariat internationaux, repenser les pratiques à l'ère de la mondialisation | |
Type | Présentation et analyse d'expérience |
Résumé |
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Les HEPASS : l'international, un incontournable Aujourd’hui, il n’est plus possible d’appréhender la formation des travailleurs sociaux sans envisager une dimension internationale. Le paysage de la formation des travailleurs sociaux s’est profondément modifié avec le passage des écoles, généralement monofilières aux IRTS, puis aujourd’hui aux HEPASS. En effet, la modularisation de la formation, sa retranscription en ECTS marque un tournant dans le cadre de la formation, lui donnant une dimension européenne, voire internationale comme le préfigure les différents bachelors en travail social. –Nous sortons alors des spécificités françaises des différents métiers du social pour entrer dans une nomenclature internationale de ces professions-. L’international apparaît comme essentiel à plus d’un titre, tout d’abord, l’international permet aux étudiants de se décentrer et donc d’appréhender autrement la question sociale à partir d’une histoire sociale et politique autre. L’inscription de l’international comme axe de la formation, c’est permettre aux étudiants de penser leurs parcours comme singulier, leur donner la possibilité de réaliser une expérience qu’il n’aurait pu mettre en place sans rentrer en formation. De manière générale, l’internationalisation de la formation se heurte en France aux frontières de la francophonie, aussi, la formation doit avoir pour ambition de mettre en place les moyens de dépasser ce cadre afin de permettre une réelle ouverture. La mise en place d’échanges Trinationaux dans le cadre de l’OFAJ (Office Franco Allemand de la Jeunesse) permet de dépasser les frontières de la francophonie par la présence d’interprètes de chaque pays lors des conférences. S’il est énormément question de l’interculturel en théorie ou en pratique, les futurs professionnels ne sont jamais l’autre, l’expérience international leur permet d’être justement à la place de cet autre. L’immersion dans un autre pays, c’est faire l’expérience de l’étrangeté, l’expérience de la différence. La rencontre de l’autre permet la compréhension de la différence. Alors qu’une pratique professionnelle semble aller de soi, aller à la rencontre de l’autre, c’est interroger sa propre pratique, remettre en cause des façons de penser et des façons de faire. |
Bibliographie |
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Ulrich Beck, Pouvoir et contre pouvoir à l'ère de la mondialisation, Paris, Aubier, 2003 |
Présentation des auteurs |
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Régis Pierret, Institut du Travail Social de la Région Auvergne, sociologue, responsable de la recherche, directeur scientifique du Laboratoire de Recherche Interdisciplinaire, chercheur associé au CADIS-EHESS. |
Communication complète |
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Résumé en Anglais |
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