Participation des usagers, pratiques sociales
Participation des usagers, pratiques sociales
Le contexte législatif français actuel est propice à la participation des usagers du secteur social et médico-social
dans leur propre prise en charge. La consécration de ce principe est directement issue de la philosophie même
de la loi de rénovation sociale du 2 janvier 2002 [1] . Pour autant, la place de l’usager, du patient, voire même du
client est explicitement, ou plus implicitement dans certains cas, reconnue dans de nombreux autres textes
juridiques récents. Je citerai simplement, sans être exhaustive, les lois du 4 mars 2002 relative pour l’une aux
droits des malades [2] , et pour l’autre à l’autorité parentale [3] , le Décret du 15 mars 2002 relatif à l’assistance
éducative [4] , la loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées [5] …. Certains parleront de « nouvelle place » de l’usager, d’autres
craindront la « toute puissance » que le législateur aurait entendu lui donner, quelques uns y verront même une «
punition infligée au mauvais éducateur inattentif à la parole de l’usager et de sa famille »…Cela sous-entendrait-il
que nous aurions tout simplement banni de nos formations de travailleurs sociaux les textes beaucoup plus
anciens qui préconisaient déjà le travail avec l’usager, la famille ou avec le représentant légal [6] ? Il s’agit donc
pour nous, formateurs, d’être suffisamment vigilants à ce que nos étudiants, futurs professionnels de terrain,
puissent s’imprégner du contexte juridique qui guide et encadre leurs pratiques.
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