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Le processus des "Séminaires-visites en travail social", un outil de développement des compétences d'étudiants dans l'approche des problématiques sociales
Le processus des séminaires–visites traité ci-après se déroule pour la 4ème année dans notre école sociale belge formant des assistants sociaux, l’Institut Supérieur des Sciences Humaines Appliquées (I.S.S.H.A., en abrégé) à Mons, reprise au sein du Département Social de la Haute Ecole Roi Baudouin (H.E.R.B., en abrégé).
Bien qu’installé, cette activité pédagogique ressemble encore à un processus expérimental, où les enseignants remanient leurs objectifs, recherchent des outils complémentaires d’animation par déduction, s’interrogent sur les critères d’évaluation du processus, se remettent en selle pour aller se former complémentairement aux pédagogies actives appropriées aux jeunes adultes, ou encore s’informer sur les formations en alternance.
Le processus et ses acteurs vivent, doutent et s’adaptent.
Sans grand remaniement dans le cursus organisationnel d’une 1ère année qui accueille 150 étudiants, ce processus fût créé en 2000 par une équipe pédagogique interdisciplinaire de 10 personnes, aux fonctions et expériences variées. Le processus s’est ainsi implanté pour que les étudiants intègrent plus rapidement et plus régulièrement l’indispensable « articulation théorie-pratique », et devenir ainsi des acteurs sociaux critiques, dès les premiers mois de leur formation, avant les stages de janvier. De la sorte, l’espoir est que l’expérience des stages puisse être analysée plus finement encore en supervision.
Ni panacée universelle, ni énième projet de fond de tiroir, les « séminaires-visites » sont devenus une réalité qui apporte, pour leurs promoteurs, de plus nombreux moments d’émerveillement lors de la lecture des travaux des étudiants.
Cette pratique innovante, à découvrir dans ces pages, pourrait être transférable à d’autres écoles sociales, sans grands bouleversements dans leurs pratiques, si à tout le moins elles se reconnaissent dans ce que le Projet Pédagogique, Social et Culturel de la H.E.R.B. dit sur la motivation des étudiants à entrer dans l’enseignement professionnalisant de type court :
« …l’enseignement comprend un seul cycle de trois ans dans lequel théorie et pratique sont très vite liées. Il s’adresse à un public particulièrement motivé par l’action concrète. La formation accorde une large place au contact avec les réalités professionnelles... ».
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