Fiche Documentaire n° 4349

Titre L’approche communautaire : entre l’expertise des usagers
et l’action sociale des professionnels

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Auteur(s) QUILLIOU-RIOUAL Mikael  
     
Thème  
Type Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...  

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Résumé

L’approche communautaire : entre l’expertise des usagers
et l’action sociale des professionnels

THEME B

ATELIER 20
L'autonomie par les pairs
(Yves COUTURIER)
Communication 20.4
« L’approche communautaire : entre l’expertise des usagers
et l’action sociale des professionnels »
Mikaël Quillou, BUC Ressources

L'objet de mon propos ne va pas sembler très novateur à nos collègues suisse ou canadien. Il permettra peut-être de les informer de l'état de la réflexion communautaire en France et servira sans doute à ouvrir le débat entre nos collègues français et ceux plus familier de ce type d'approche.

Ma présentation ne se prétend pas exhaustive de l'ensemble des problématiques ou thématiques communautaires présent en France. Ce n'est pas non plus une présentation quantitative des modes d'action sociale de ce secteur. Par essence Républicaine et par tradition de pratique sociale, ce schéma des possibles de l'insertion communautaire est assez étranger de nos pratiques hexagonales.

Je vais simplement faire état ici de quelques associations qui s'adressent à leur public de référence avec ce mode d'action. Ma réflexion se borne aux trois décennies passées et est essentiellement axée sur l’action communautaire en lien avec une maladie. Je vous proposerai ensuite quelques réflexions sur la genèse et la contextualisation de ces pratiques. Puis, j'aborderai quelques pistes d'éléments théoriques situant l'action collective et l'action communautaire. Pour enfin, faire un lien rapide avec la loi de rénovation sociale qui s'impose à nous francophone en France depuis le 2 janvier 2002. C'est sur la base de cet élargissement que nous aurons, je l'espère à cœur de co-construire un échange.



Au sens large de la réflexion, l'action communautaire nous oblige à penser les rapports que nous, travailleurs sociaux, entretenons avec le public pour lequel l'Etat nous a confié une mission. Quelles formes de contact devons-nous établir avec un public adulte en prise à des difficultés d'insertion sociale ? Pour nous, sont-ils des clients ou des bénéficiaires de notre action ?

La logique d'offre de services doit interpeller notre positionnement. Et en réponse, la demande situe l'usager comme un demandeur honnête ou un solliciteur de droit ? Le social a toujours eu à cœur de participer à la construction sociétale qui tenterait de définir le bon du mauvais pauvre, la personne méritant notre aide au nom de la fraternité Républicaine, de celle qui profite du système et nous instrumentalise. Sur cette base, nous sommes donc collectivement en droit de nous demander qui est habilité à faire ces distinctions et ainsi contribuer à définir l'identité de l'usager ?

Sommes-nous les plus à même de parler de nos suivis ? Peut-être que oui. Peuvent-ils le faire eux-mêmes ? La réponse est là aussi peut être affirmative. Mais alors qui à la priorité et pour dire quoi ?

Bibliographie

Touraine Alain, Production de la société, Seuil, 1973.

Rapport d'évaluation du "Kit Base", édité par Espoir Goutte d'Or, novembre 2004, p.8

Dictionnaire critique d'action sociale, Bayard Editions, 1995.

Ferdinand Tönnies, Communauté et société : catégories fondamentales de la sociologie pure (1887), Retz-CEPL, 1977.
Communauté in, Dictionnaire de sociologie, Andrée Akoun, dictionnaire Robert/le Seuil, 1999, p.88.

Présentation des auteurs

Mikaël Quillou, BUC Ressources

Communication complète


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