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Semaine des états généraux du social : quelle opportunité de formation
pour les étudiants en travail social ?
Buc Ressources accueille des étudiants en formation initiales, supérieures et continues, dans la filière de l’éducation spécialisée et de la médiation familiale.
La présente communication concerne l’accès pour les éducateurs spécialisés et moniteurs éducateurs, des évènements coordonnés par l’association 789 Vers les Etats Généraux du Social.
Du 18 au 24 octobre se sont déroulés sept jours pour les Etats Généraux du Social. Cette semaine était en réalité l’aboutissement d’une démarche initiée deux ans auparavant.
Buc Ressources où je suis responsable pédagogique s’est intéressé de près à cette démarche. A l’occasion de la semaine d’octobre, se sont posées les questions suivantes : d’une part, comment en faire une instance de formation pour les étudiants, d’autre part, selon quelles modalités leur en permettre l’accès dans une démarche critique ?
Après évocation de la dynamique des Etats Généraux du Social, je me propose de vous rendre compte, des questionnements de l’équipe pédagogique de Buc Ressources, de l’organisation de ce temps de formation, des retours des étudiants et des questions que cela me pose, tant au niveau des contenus, que des modalités de mises en œuvre.
I - PRESENTATION DE LA DEMARCHE DES ETATS GENERAUX DU SOCIAL
Les Etats Généraux du Social sont nés d’un double constat : Dans l’action sociale et médico-sociale, « Les usagers sont maltraités , et les professionnels malmenés »
Les usagers sont maltraités parce que trop souvent, il ne trouvent plus les réponses qu’ils sont en droit d’attendre, dans un contexte global social et économique qui se dégrade (Ca n’est un secret pour personne !)
Les professionnels sont malmenés parce qu’ils vivent la tension croissante de vouloir accompagner les personnes en souffrance qui se présentent à eux, sans pouvoir sereinement le faire, faute de moyens ( plus de temps, plus de logement, plus de lit en psychiatrie, plus de budget…)
Les uns et les autres sont confrontés aux limites de la dignité humaine, pour les usagers, et des dysfonctionnements parfois des aberrations, ordonnés de façon lointaine, par des politiques qui n’ont pas la connaissance des besoins et des réponses.( Je passe sous silence les nombreux rapports techniques, qui font souvent les même constats, sans faire évoluer le législateur, preuve s’il en fallait, que les dossiers ne suffisent pas à la connaissance de ces problèmes).
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