Titre | Entre invisibilité sociale et silence : Les solidarités à l’épreuve de la mort et du deuil chez les migrants relevant de l’asile. | Contacter |
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Auteur(s) | Girardet Khedidja KONAN NDRI PAUL |
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Site de l'auteur | http://www.eesp.ch ( KONAN NDRI PAUL ) | |
Thème | ||
Type | Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche... |
Résumé |
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Entre invisibilité sociale et silence : Les solidarités à l’épreuve de la mort et du deuil chez les migrants relevant de l’asile. Parallèlement aux recherches qui tentent de répondre aux questions du « comment vivre ensemble ? » et du « comment vieillir ensemble? » qui se posent aux pays occidentaux confrontés à l’immigration, plusieurs recherches conduites depuis les années 2000 (Chaïb, 2000 ; Rachedi, & Halsouet, 2015 ; Rachedi, et al., 2016a ; Rachedi et al., 2016b) autour du « comment mourir ensemble ? » donnent à penser que l’épreuve de la mort et du deuil en contexte migratoire se présente non seulement comme un vecteur générateur de différentes solidarités qui s’exprime sous différentes formes (entraide locale et réseaux transnationaux) mais comme aussi une belle métaphore pour (re)penser les liens sociaux. Toutefois, malgré la richesse de ces recherches, elles ont la limite d’avoir porté sur des populations migrantes dont le statut juridique dans le pays de résidence ne souffre d’aucun écueil ; ce qui n’est pas le cas des personnes relevant de l’asile. Les données statistiques existantes comme la plupart des recherches antérieures effectuées dans le contexte suisse montrent que plus de 90 % des personnes requérantes d’asile finissent par tomber dans la clandestinité (Bolzam et al., 2001 ; Sanchez-Mazas, 2011), à l’issue de la procédure d’asile, parce que leurs demandes auront été refusées, pour devenir les personnes communément appelées les « clandestins », les « sans-papiers », les « illégaux ». Dans le même temps, ces recherches montrent que dans ce « no man’s land » juridique qui est le leur, ces personnes ne perdent pas toutes leurs capacités de « débrouillardise » et trouvent des ressources pour gérer les moments clés de leur existence même dans cette invisibilité sociale qui est la leur. |
Bibliographie |
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Bolzman, C. (2001). Politiques d’asile et trajectoires sociales des réfugiés : une exclusion programmée. Sociologie et Sociétés, 33, 133-158. |
Présentation des auteurs |
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Khedidja Girardet, enseignante à la haute école de travail social et de la santé, EESP, Lausanne, Suisse |
Communication complète |
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Entre invisibilité sociale et silence : Les solidarités à l’épreuve de la mort et du deuil chez les migrants relevant de l’asile. |
Résumé en Anglais |
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