Fiche Documentaire n° 5060

Titre La solidarité à l’œuvre en milieu rural : l’expérience de «Cultiver pour nourrir»

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Auteur(s) DUVAL Michelle  
     
Thème Projet de développement local des les Hautes-Laurentides (Québec)  
Type Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...  

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Résumé

La solidarité à l’œuvre en milieu rural : l’expérience de «Cultiver pour nourrir»

Afin d’approvisionner en légumes frais les comptoirs alimentaires de la Municipalité régionale de comté (MRC) d’Antoine-Labelle (Hautes-Laurentides / Québec), la table de concertation en sécurité alimentaire de l’endroit a implanté le projet Cultiver pour nourrir. Utilisant espaces et équipements prêtés par la ville de Mont-Laurier et la Commission scolaire, et offrant des activités de réinsertion socioprofessionnelle aux jeunes de 18 à 25 ans et aux plus de 55 ans, le projet mise sur la concertation des milieux institutionnels et communautaires et fait appel à la collaboration des élus et de l’ensemble de la population.
Après une brève présentation de la table de concertation en sécurité alimentaire, nous expliquerons comment le projet a vu le jour en 2013 et a évolué depuis ce temps. Suivra une présentation des partenaires engagés dans le projet : les élus et les fonctionnaires municipaux et scolaires, les jeunes et les aînés en démarche de réinsertion socioprofessionnelle, les intervenants, les bénévoles, l’ensemble de la population et même les enfants du Centre à la petite enfance (CPE) voisin du premier site.
Ce projet a suscité l’adhésion de la population, donc l’émergence d’une solidarité avec les personnes souffrant de la faim. Certains éléments ont permis une telle adhésion : 1- le projet est inclusif et fait appel à plusieurs catégories de personnes (pluralité); 2- ces personnes ont un rôle à jouer et ont le sentiment d’être utiles; 3- elles adhèrent aux objectifs du projet qui sont rassembleurs; il y avait consensus autour de la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire des plus démunis en produisant des légumes destinés aux comptoirs alimentaires. Il s’agit là du consensus nécessaire à tout projet de développement local (Bourque et al., 2007).
La réussite du projet est également tributaire de deux caractéristiques des milieux ruraux (Solidarité rurale du Québec, 2006). La première a trait à la sociabilité particulière et au fort esprit communautaire au sein de collectivités où les membres se connaissent et s’identifient au territoire; le lien à la base de la solidarité serait créé par l’appartenance au même territoire (Jean, B., 1997). Cette identification au territoire constituerait le monde commun; or c’est précisément le sentiment d’appartenance à un monde commun qui serait, selon Hannah Arendt (1972), indispensable à la poursuite de toute action collective. C’est un tel sentiment d’appartenance à un territoire commun qui rendrait possible l’engagement, tant de la part des intervenants que de la population, dans le projet Cultiver pour nourrir. Deuxième caractéristique des milieux ruraux : l’exercice d’une gouvernance locale de proximité. Porté par l’ensemble de la communauté qui se sent solidaire des gens qui habitent le territoire, le projet a été rendu possible par la proximité des pouvoirs publics et des élus. L’engagement des instances municipales et scolaires a été déterminant: mise à la disposition d’espaces pour cultiver, prêt d’équipements et d’installations, exécution des travaux lourds. Et c’est parce que les élus autant que les fonctionnaires sont proches de la population qu’ils se sont sentis interpellés par le projet.

Volonté d’inclure des personnes différentes qui se sentent utiles, qui adhèrent aux objectifs du projet et qui partagent un monde commun, voilà le secret de la réussite de tout projet d’action collective. Ces différentes caractéristiques ont un dénominateur commun : la solidarité. La solidarité serait donc à la base de tout projet d’action collective, qu’il s’agisse de développement local comme dans le cas de Cultiver pour nourrir, d’implantation de ressources ou de mobilisation pour revendiquer auprès des décideurs. Quant au monde commun que l’on partage et qui nourrit la solidarité, il peut être défini par l’appartenance au territoire, comme ici, ou par une identité partagée ou encore des intérêts communs. Les sources de solidarité peuvent être multiples.

Bibliographie

Arendt, H. (1972), Le système totalitaire, traduit de l’américain par J.-L. Bourget, R. Davreu et P. Lévy. Paris : Seuil.

Arendt, H. (1983), Condition de l’homme moderne, traduit de l’anglais par G. Fradier. Paris : Calmann-Lévy, Coll. Agora les classiques.

Bourque, D., Comeau, Y., Favreau, L. et Fréchette, L. (2007). L’organisation communautaire. Fondements, approches et champs de pratique. Québec : Presses de l’Université du Québec.

Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides-CISSSL (2016), Défavorisation matérielle et sociale du territoire de réseau local de services (RSL) d’Antoine-Labelle, 2011. Document de travail. Récupéré le 23 novembre 2016 de www.santelaurentides.gouv.qc.ca
Dugas C. et Vachon, B. (1991), Le Québec rural des années 1990 : son territoire, sa population, sa structure institutionnelle. Dans B. Vachon (1990), Le Québec rural dans tous ses états (p. 19-38). Montréal : Boréal.
Duval, M. (2008). L’action collective pensée par Hannah Arendt : comprendre l’agir ensemble pour le favoriser. Service social, vol. 54 (1), 83-96.
Jean, B. (1997), Territoires d’avenir. Pour une sociologie de la ruralité. Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.
Kayser, B. (1990), La renaissance rurale. Sociologie des campagnes du monde occidental. Paris : Armand Colin.
Solidarité rurale du Québec (2006), Avis pour une nouvelle Politique nationale de la ruralité. Nicolet. Récupéré le 23 novembre 2016 de www.ruralite.qc.ca
Table de concertation en sécurité alimentaire de la MRC d’Antoine-Labelle (2015), Cultiver pour nourrir – des légumes et un impact social. Mont-Laurier. Document interne.
Voyons loin, agissons ensemble pour un développement durable (2011), Portrait de situation d’Antoine-Labelle. Mont-Laurier : IPSÉ. Récupéré le 23 novembre 2016 de www.voyonsloin.ca
Zone Emploi (2016), Cultiver pour nourrir et Zone Emploi, un partenariat qui se démarque. Mont-Laurier. Communiqué de presse du 19 août.

Présentation des auteurs

Michelle Duval : Chargée de cours et agente de stage en travail social au Centre de Mont-Laurier de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
Louise Picard : Organisatrice communautaire au CLSC de Mont-Laurier et maintenant retraitée, elle a été responsable du projet Cultiver pour nourrir.

Communication complète

Afin d’approvisionner en légumes frais les comptoirs alimentaires de la Municipalité régionale de comté (MRC) d’Antoine-Labelle (Hautes-Laurentides / Québec), la table de concertation en sécurité alimentaire de l’endroit a implanté le projet Cultiver pour nourrir. Utilisant espaces et équipements prêtés par la ville de Mont-Laurier et la Commission scolaire Pierre-Neveu, et offrant des activités de réinsertion socioprofessionnelle aux jeunes de 18 à 25 ans et aux plus de 55 ans, le projet mise sur la concertation des milieux institutionnels et communautaires et fait appel à la collaboration des élus et de l’ensemble de la population.
La table de concertation en sécurité alimentaire de la MRC d’Antoine-Labelle existe depuis 2008; elle regroupe des représentants de 23 organismes, communautaires et institutionnels, de la région oeuvrant dans des champs allant de l’emploi à l’itinérance, du bénévolat au dépannage alimentaire, de la périnatalité à la protection de l’environnement, mais tous préoccupés par la question de l’alimentation. Elle a pour mandat de contribuer à assurer la sécurité alimentaire de la population vulnérable du territoire en améliorant l’accès à une saine alimentation. Elle se réunit quatre fois par année et était animée jusqu’à l’an dernier par une organisatrice communautaire du CLSC.
Au début, les efforts de la table ont été mis à accroître l’approvisionnement des trois comptoirs alimentaires de la région afin de suppléer aux carences de Moisson Laurentides dont c’est la dernière étape du circuit de livraison et qui ne suffit pas à la tâche; la Table a donc multiplié les initiatives: sollicitation auprès des commerces locaux, récupération des surplus de production des fermes, tentatives pour mettre sur pied des groupes d’achat. Tous ces efforts n’ont pas permis d’accroître significativement l’approvisionnement des trois comptoirs. Les membres de la Table de concertation ont alors convenu d’explorer une autre avenue, celle de faire pousser des légumes. Le projet s’est articulé autour des idées suivantes : utiliser des superficies de culture disponibles à Mont-Laurier, créer de nouveaux lieux d’insertion sociale et professionnelle, s’organiser en misant sur les forces locales et ce, dans une perspective de développement communautaire. L’idée de Cultiver pour nourrir venait d’émerger.
La Commission scolaire Pierre-Neveu déjà associée à la production de plants dans le cadre d’un autre projet a accepté de fournir un site pour la culture en bacs et en serre; des ententes ont été conclues pour l’utilisation des installations en place. La Ville de Mont-Laurier, quant à elle, venait d’acquérir le domaine des Moniales Bénédictines et était enthousiaste à l’idée de faire renaître le jardin des religieuses derrière son nouvel Hôtel de ville. Un troisième organisme, Zone Emploi d’Antoine-Labelle, consacré au développement de l’employabilité, voyait dans le projet Cultiver pour nourrir la possibilité d’offrir à ses clientèles de nouveaux lieux d’insertion; il acceptait en outre d’agir comme fiduciaire du projet, la Table n’ayant alors aucune existence légale. Les organismes membres de la Table ont offert leur expertise afin de soutenir le projet.
La première saison a vu littéralement pousser des légumes et des collaborations. Des bacs de culture se sont ajoutés grâce à la contribution de commanditaires du milieu, dont la Caisse Desjardins, la Société nationale des Québécois (SNQ), la Fondation de la MRC pour l’environnement. Les serres et pépinières locales ont donné des plants, la Régie inter-municipale des déchets a livré du compost, des agriculteurs ont donné des ballots de foin. Les médias se sont emparés de cette curiosité, des visites conférences de presse ont été organisées. Un premier plateau de travail pour une dizaine de jeunes de 18 à 24 ans desservis par Zone Emploi s’est ajouté à la petite équipe et aux bénévoles. Un jardin conçu pour les enfants d’un Centre de la Petite Enfance (CPE) voisin les a accueillis à chaque semaine. La formule Cultiver pour nourrir était créée et la solidarité du milieu cultivée aussi. Pour cette première saison, 4 tonnes de légumes en 40 variétés et 10 fines herbes ont été produites et distribuées aux comptoirs et à des groupes communautaires ayant un volet alimentation dans leur programmation.
L’année suivante, en 2014, le site de l’Hôtel de ville, d’abord né en engrais vert, devient fonctionnel. La Ville a installé l’eau sur le site en donnant aussi accès à l’ancienne salle de semis et, plus tard, au caveau des religieuses. Une clôture a encerclé le jardin qui compte 25 allées de 125 pieds, pour une superficie totale d’environ 20 000 pieds². La Ville et la Commission scolaire, partenaires majeurs du projet, prêtent à l’occasion du personnel et de la machinerie pour les travaux lourds.
Un deuxième plateau de travail a été créé en 2015, s’ajoutant à celui des jeunes créé en 2013. Une dizaine de personnes de 55 ans et plus ont consacré entre 6 et 12 heures par semaine au projet. À la fin de 2016, plus de 85 personnes en insertion sociale ou professionnelle auront fréquenté l’organisme. Le financement de l’équipe de travail s’est également diversifié: un ouvrier polyvalent bénéficiant pendant 20 semaines d’une subvention salariale du Centre local d’emploi (saison 2015), 9 bénévoles internationaux de WWOOF (Willing Worker On Organic Farm) à raison de deux semaines de travail chacun, quatre personnes en travaux communautaires ou compensatoires.
Le succès et la pertinence de Cultiver pour nourrir auront permis de survivre en 2016, alors que la subvention initiale s’était terminée à l’automne 2015. En début de saison, le financement assuré permettait de payer l’équipe… pour 6 semaines. Devant l’incertitude du financement, un comité s’est penché sur une stratégie d’accueil de nouveaux bénévoles. Celle-ci a connu un franc succès avec une équipe de 8 bénévoles réguliers, une douzaine occasionnels et des groupes qui viennent aussi donner à l’occasion une demi-journée de temps, dont une classe d’adaptation scolaire. Une page Facebook a été créée et permet entre autres de lancer des avis comme de signaler un besoin de brouette (brouette reçue la même journée que l’appel) ou de remercier le concessionnaire Honda qui prête une tondeuse. Un comité de levée de fonds a été mis en place. De nouveaux partenaires financiers ont été recrutés; Québec en forme s’est engagé ainsi que le Centre local de développement (CLD) d’Antoine-Labelle.
Les 7 tonnes de légumes produits, ce qui représente environ le cinquième des denrées fournies par Moisson Laurentides (Manne du jour, 2015, p. 10), sont distribués aux comptoirs alimentaires qui rejoignent 200 familles et à 8 groupes communautaires qui font des cuisines collectives, des popotes roulantes et de l’hébergement. Le projet ne vise donc pas seulement à fournir des légumes, mais aussi à favoriser le développement des connaissances pour les cuisiner. Cette visée d’autonomisation des gens se traduit également dans les ateliers d’initiation au jardinage (3 théoriques, 3 pratiques) auxquels ont participé en 2015 et 2016 un total de 90 personnes dans 3 municipalités (Mont-Laurier, Ferme-Neuve et Rivière-Rouge). Ces ateliers de 15 jardiniers chacun affichent complets à chaque année.
La mobilisation autour du projet est exemplaire. «Les gens sont fiers de ce modèle de culture sur petite surface, sans engrais chimique et non mécanisé» affirme la Table (2015) qui poursuit : «Cultiver pour nourrir semble inspirant pour toute la communauté». Sans cet appui, estime-t-on, le projet n’aurait pu voir le jour et se maintenir. Ce projet a donc suscité l’adhésion de la population, et du même coup l’émergence d’une solidarité avec les plus démunis. Certains éléments ont permis une telle adhésion : 1- le projet est inclusif et fait appel à plusieurs catégories de personnes (pluralité); 2- ces personnes ont un rôle à jouer et ont le sentiment d’être utiles; 3- elles adhèrent aux objectifs du projet qui sont rassembleurs; il y avait consensus autour de la nécessité d’assurer la sécurité alimentaire des plus démunis en produisant des légumes destinés aux comptoirs alimentaires. Il s’agit là du consensus nécessaire à tout projet de développement local (Bourque et al., 2007) ; 4- autant les partenaires que l’ensemble de la population sont informés régulièrement de l’état d’avancement du projet, ce qui contribue à développer le sentiment que ce projet leur appartient. Conférences de presse, information dans les journaux locaux, déjeuner-bilan annuel, tous les outils d’information sont les bienvenus. 5. Les partenaires sont non seulement informés, mais ils ont leur mot à dire. Ainsi les déjeuners-bilan, qui réunissent à chaque année une cinquantaine de personnes, sont l’occasion de recueillir les commentaires et suggestions. C’est alors que sont mises de l’avant de nouvelles idées : cours de cuisine à l’école secondaire pour les étudiants résidents, ateliers d’initiation au jardinage, etc. Il s’agit là du parler ensemble indispensable, selon Arendt (1983), à tout projet d’action collective. 6- Finalement, le fait que le projet soit une réussite contribue sûrement à la mobilisation ; le succès est mobilisateur.
Cette réussite du projet est largement tributaire de trois caractéristiques des milieux ruraux (Solidarité rurale du Québec, 2006). La première a trait à la sociabilité particulière et au fort esprit communautaire au sein de collectivités où les membres se connaissent et s’identifient au territoire; le lien à la base de la solidarité serait créé par l’appartenance au même territoire (Jean, B., 1997). Cette identification au territoire constituerait le monde commun; or c’est précisément le sentiment d’appartenance à un monde commun qui serait, selon Hannah Arendt (1972), indispensable à la poursuite de toute action collective. C’est un tel sentiment d’appartenance à un territoire commun qui rendrait possible l’engagement, tant de la part des intervenants que de la population, dans le projet Cultiver pour nourrir. Deuxième caractéristique des milieux ruraux : l’exercice d’une gouvernance locale de proximité. Porté par l’ensemble de la communauté qui se sent solidaire des gens qui habitent le territoire, le projet a été rendu possible par la proximité des pouvoirs publics et des élus. L’engagement des instances municipales et scolaires a été déterminant: mise à la disposition d’espaces pour cultiver, prêt d’équipements et d’installations, exécution des travaux lourds. Et c’est parce que les élus autant que les fonctionnaires sont proches de la population qu’ils se sont sentis interpellés par le projet. Troisième caractéristique des milieux ruraux qui contribue à la réussite du projet: un mode de vie de ses habitants caractérisé par un rapport particulier à l’espace, à la nature, au climat et aux saisons. Collaborer à un projet de jardinage correspond tout-à-fait à ce rapport particulier à la nature.
Volonté d’inclure des personnes différentes qui se sentent utiles, qui adhèrent aux objectifs d’un projet où elles ont leur mot à dire et qui partagent un monde commun, voilà le secret de la réussite de tout projet d’action collective. Ces différentes caractéristiques ont un dénominateur commun : la solidarité. La solidarité serait donc à la base de tout projet d’action collective, qu’il s’agisse de développement local comme dans le cas de Cultiver pour nourrir, d’implantation de ressources ou de mobilisation pour revendiquer auprès des décideurs. Quant au monde commun que l’on partage et qui nourrit la solidarité, il peut être défini par l’appartenance au territoire, comme ici, ou par une identité partagée ou encore des intérêts communs. Les sources de solidarité peuvent être multiples.


Présentation des auteures :

Michelle Duval : Chargée de cours et agente de stage en travail social au Centre de Mont-Laurier de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
Louise Picard : Organisatrice communautaire au CLSC de Mont-Laurier et maintenant retraitée, elle a été responsable du projet Cultiver pour nourrir.


Bibliographie

Arendt, H. (1972), Le système totalitaire, traduit de l’américain par J.-L. Bourget, R. Davreu et P. Lévy. Paris : Seuil.

Arendt, H. (1983), Condition de l’homme moderne, traduit de l’anglais par G. Fradier. Paris : Calmann-Lévy, Coll. Agora les classiques.

Bourque, D., Comeau, Y., Favreau, L. et Fréchette, L. (2007). L’organisation communautaire. Fondements, approches et champs de pratique. Québec : Presses de l’Université du Québec.

Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides-CISSSL (2016), Défavorisation matérielle et sociale du territoire de réseau local de services (RSL) d’Antoine-Labelle, 2011. Document de travail. Récupéré le 23 novembre 2016 de www.santelaurentides.gouv.qc.ca

Dugas C. et Vachon, B. (1991), Le Québec rural des années 1990 : son territoire, sa population, sa structure institutionnelle. Dans B. Vachon (1990), Le Québec rural dans tous ses états (p. 19-38). Montréal : Boréal.

Duval, M. (2008). L’action collective pensée par Hannah Arendt : comprendre l’agir ensemble
pour le favoriser. Service social, vol. 54 (1), 83-96.

Jean, B. (1997), Territoires d’avenir. Pour une sociologie de la ruralité. Sainte-Foy : Presses de l’Université du Québec.

Kayser, B. (1990), La renaissance rurale. Sociologie des campagnes du monde occidental. Paris : Armand Colin.

Manne du Jour inc. (2015), Bilan des activités. Mont-Laurier. Document interne.

Solidarité rurale du Québec (2006), Avis pour une nouvelle Politique nationale de la ruralité. Nicolet. Récupéré le 23 novembre 2016 de www.ruralite.qc.ca

Table de concertation en sécurité alimentaire de la MRC d’Antoine-Labelle (2015), Cultiver pour nourrir – des légumes et un impact social. Mont-Laurier. Document interne.

Voyons loin, agissons ensemble pour un développement durable (2011), Portrait de situation d’Antoine-Labelle. Mont-Laurier : IPSÉ. Récupéré le 23 novembre 2016 de www.voyonsloin.ca
Zone Emploi (2016), Cultiver pour nourrir et Zone Emploi, un partenariat qui se démarque. Mont-Laurier. Communiqué de presse du 19 août.

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