D’hier à demain : Programme d’intervention de groupe visant à faciliter le passage à la vie autonome des jeunes amérindiens de l’Abitibi-Témiscamingue.

Suite à une recherche évaluatrice sur l’intervention de groupe auprès des jeunes autochtones (amérindiens) de l’Abitibi-Témiscamingue, dans le cadre du projet de recherche « La mise en œuvre et l’évaluation de stratégies d’intervention de groupe visant la préparation à la vie autonome et le soutien à la sortie de la prise en charge d’un centre jeunesse », plusieurs recommandations ont émergé. Parmi les aspects qui ont émergé, on note que les programmes d’interventions élaborés pour faciliter le passage à la vie autonome sont faits en fonction des mœurs de la culture allochtone (occidentale) et ne correspondent pas à celles des autochtones (amérindiens). Face à ces enjeux, l’intervention sociale auprès des jeunes algonquins (amérindiens) est profondément remise en cause en termes d’efficacité, de rationalité mais aussi de légitimité par les communautés autochtones (amérindiennes), les jeunes autochtones (amérindiens) et par les intervenants eux-mêmes. L’objectif de cette présentation est donc de présenter une nouvelle forme d’intervention de groupe spécifiquement créée pour répondre à ces enjeux et nouveaux défis. La communication traitera d’abord de la vision multidimensionnelle du passage à la vie autonome chez les jeunes algonquins (amérindiens). Par la suite, nous présenterons le programme d’intervention de groupe que nous avons construit dans le cadre de ce projet. Nous montrerons en quoi le programme s’inspire des programmes « Qualification jeunesse », « Movin’on up » et « friendship group ». Nous montrerons comment il s’inscrit à l’intérieur du concept de la roue médicinale (approche holistique), concept ancestral des populations autochtones (amérindiennes), et de l’entraide mutuelle en travail social. Finalement, nous traiterons de son implantation en Abitibi-Témiscamingue. Nous regarderons les différents obstacles et réussites de ce projet, mais aussi comment cette nouvelle forme d’intervention en travail social peut s’inscrire dans une stratégie d’autodétermination des communautés autochtones (amérindiennes).

Conseil national du bien-être social (2007). Agissons maintenant pour les enfants et les jeunes métis, inuits et des premières nations. Ottawa.

Goyette, M., S. Grenier, et al. (Juillet 2010). Parcours d’entrée dans la vie adulte et stratégies d’autonomisation: une lecture dynamique des trajectoires de jeunes autochtones suivis ou placés en protection de la jeunesse, CNPC.

Goyette, M., S. Grenier, et al. (2008). Enjeux relatifs au passage à la vie adulte de jeunes autochtones : vers une meilleure compréhension de la particularité du contexte des communautés algonquines de l'Abitibi-Témiscamingue, CNPC.

J.P., G. (2008). Ouvrir la voie autochtone au mieux-être : Le Pisimweyapiy Counselling Centre La guérison autochtone au Canada : Études sur la conception thérapeutique et la pratique. Ottawa, Fondation autochtone de guérison: 159-246.

James, B., J. B. Waldram, et al. (2008). Réédifier une nation : la guérison en milieu urbain La guérison autochtone au Canada : Études sur la conception thérapeutique et la pratique. Ottawa, Fondation autochtone de guérison: 247-321.

Loiselle, M. (2009). "La roue de bien-être : une contribution autochtone au travail social." Intervention 131: 183-193.

Sande (de), A. and G. Renault (1998). " L’intégration des concepts autochtones dans le curriculum du travail social." Reflets : revue d'intervention sociale et communautaire 4: 164-173.

Turcotte, D. and J. Lindsay (2008). L’intervention sociale auprès des groupes. Montréal, Gaétan Morin Éditeur.

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