quelle intervention auprès des migrants pendant la crise Covid 19 en Tunisie ?

La Tunisie a vécu un flux migratoire remarquable depuis des années.
Elle est considérée depuis 1960 comme un pays de destination pour de nombreux·ses ressortissant·es en provenance des pays subsahariens, en particulier des francophones.
Depuis la révolution de 2011, la Tunisie connait un flux important de migration mixte ,suite aux mouvements du printemps Arabe et à cause de la situation d’insécurité vécue par les peuples , ce qui fait la présence de différentes nationalités sur la territoire tunisien.
Cette population fait l’objet d’une attention particulière étant donné qu’elle est déjà dans une situation de migration qui provoque une forte exposition aux violences chez elle, soit avant le départ ,sur la route migratoire ou soit dans le pays de transit /ou d’accueil.
L’accompagnement, l’assistance, la prise en charge ont été bien diversifié grâce à la présence de la société civile , organisations internationales et associations locales , remarquablement nombreuses, tout en prenant en considération la tendance Tunisienne à l’ouverture sur les Droits Humains.
De même, l’intervention sociale auprès de ces ayants-droits doit être basée sur des lignes directrices qui prend en considération la spécificité de cette population en termes d’origine social ou ethnique et leurs besoins spécifiques ,c’est pour cela l’intervention doit être basée sur une approche interculturelle.
Telle pratique favorise à ces ayants-droits de bénéficier d’un traitement équitable et égal à la population autochtone au moment de crise .
Force est de mentionner que la politique migratoire en Tunisie parait introvertie et non adaptée au changement du contexte migratoire à l’échelle mondiale .
Quant aux législations mises en vigueur ,ce pays ne possède pas une loi sur l’asile jusqu’à nos jours et sa stratégie migratoire n’a pas pu voir la lumière depuis 2012 .
En référence à la thématique de ce congrès, ce travail mettra en question cette politique de migration en Tunisie en période de crise, et j’opterais vers une analyse de l’assistance des migrants en situation de vulnérabilité résidente sur le sol tunisien en période de crise étant donné que ce pays a subi une crise sanitaire sans précédent qui a touché le fonctionnement des institutions et surtout le bien être des individus et des communautés.
Il s’agit d’une crise sanitaire qui a déclenché par la suite une crise économique et sociale aggravant la situation vécue par les individus notamment les plus vulnérables
Différentes catégories de migrants se trouvent en Tunisie, mais pour ce travail on s’intéresse principalement aux migrants en situation de vulnérabilité, notamment ceux et celles qui ont vécu des violations durant leurs parcours migratoire, et les interventions programmées et adaptées à leurs situations.
Pour ce, mon travail traitera les éléments suivants :
- Aperçu sur l’impact de la crise sanitaire sur les migrants en Tunisie
- Les structures concernées par la prise en charge des migrants en Tunisie
- L’assistance et la prise en charge des migrants en situation de crise (atouts et limites)

en cours de consultation

Ines Aouadi ,39 ans .étudiante en 3ème cycle -master professionnel en Bonne gouvernance et lutte contre la corruption- à la faculté des sciences juridiques politiques et sociales de Tunis .maitrisard en administration sociale à l'institut national de travail et des études sociales de Tunis en 2006.
activiste dans la société civile -référente sociale dans une ONG internationale en Tunisie .

Non disponible

Tunisia has experienced a remarkable migration flow for years.

Since 1960, it has been considered a destination country for many nationals from sub-Saharan countries, particularly French-speaking ones.

Since the 2011 revolution, Tunisia has experienced a significant flow of mixed migration, following the "Arab Spring" movements and because of the situation of insecurity experienced by the people, which makes the presence of different nationalities on the Tunisian territory.

This population is the object of particular attention given that it is already in a migration situation that causes a strong exposure to violence at home, either before departure, on the migratory route or in the country of transit / or reception.

The accompaniment, assistance and care have been well diversified thanks to the presence of civil society, international organizations and local associations, remarkably numerous, while taking into consideration the Tunisian tendency to open up to human rights.

Similarly, the social intervention with these rights-holders must be based on guidelines that take into consideration the specificity of this population in terms of social or ethnic origin and their specific needs, that is why the intervention must be based on an intercultural approach.

Such a practice allows these beneficiaries to benefit from a fair and equal treatment with the indigenous population in times of crisis.

It is worth mentioning that the migration policy in Tunisia seems to be introverted and not adapted to the changing migration context on a global scale.

As for the legislation in force, this country does not have a law on asylum until today and its migration strategy has not seen the light since 2012.