Fiche Documentaire n° 923

Titre Processus d’une Biennale sur les innovations pédagogiques dans les Instituts de formation en travail social : analyse et dynamique engendrée

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Auteur(s) POTIER Chantal  
     
Thème  
Type Analyse d'expérience : d'intervention, de formation, de recherche...  

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Résumé

Processus d’une Biennale sur les innovations pédagogiques dans les Instituts de formation en travail social : analyse et dynamique engendrée

Le GNI, association loi 1901, est un groupement d’instituts régionaux du travail social (IRTS) en France, qui forment des travailleurs sociaux. Acteur politique au plan national, il a pour objet la mutualisation de compétences et d’expériences de ses adhérents.
En juillet 2006, il a organisé sa seconde Biennale à Marseille, avec pour thème « Les innovations pédagogiques dans les instituts de formation » et pour objectifs de : 
Mobiliser dans la durée les 20 centres de formation adhérents ;
Rendre visibles des expérimentations déjà entreprises ;
Contribuer à produire un repérage et une analyse sur les pratiques de formation innovantes dans les instituts.
Dans le processus d’émergence de la Biennale, plusieurs opérateurs se sont engagés :
Les instances de direction du GNI, garantes du projet ;
Le comité de pilotage, chargé de l’élaboration de la thématique, de la définition du programme, de la construction des ateliers, du déroulement de la Biennale et de la rédaction des Actes ;
L’IRTS PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) et Corse, coordonnant la logistique d’accueil ;
L’espace technique du GNI, maître d’œuvre.
La constitution du comité de pilotage (11 personnes) s’est faite sur la base d’un volontariat : la moitié des directeurs des instituts a confié à l’un de ses collaborateurs pédagogiques la participation à ce groupe de travail ; ce référent avait aussi pour rôle de mobiliser, au sein de son institut tous les services en vue de repérer des actions innovantes.
Le processus de la Biennale a favorisé et facilité toute une série de relations d’échanges à différents niveaux.
Pour le comité de pilotage constituant le noyau « pionnier », l’expérience du faire ensemble, d’une co-construction (7 réunions échelonnées sur 14 mois ; courriels, téléphone, échanges d’écrits), nourrie par l’inter connaissance de ses membres, l’appropriation de la thématique, la compréhension de la complexité du système, a été entretenue par la volonté d’inscrire les 20 instituts dans une démarche permanente et progressive d’appropriation de la biennale.
Quant aux directeurs des instituts de formation, en majorité impliqué (état d’avancement traité aux 6 séances du Conseil des directeurs, participation de 17 centres et de 14 directeurs), ils sont les opérateurs incontournables pour une pratique de changement.
Cette banalité du travail comme la nomme Norbert Alter a lancé une dynamique, a engendré un mouvement en plusieurs temps.
Pour la Biennale, cette dynamique s’est traduite par la production de 51 contributions écrites par des formateurs, documentalistes, chercheurs… émanant de 16 instituts, par le rassemblement de plus de 150 personnes (documentalistes, cadres pédagogiques, cadres de direction, présidents et directeurs), par la mise en place d’un site interactif administré par un institut de formation ; puis en décembre, par la réponse de 30% des participants à son évaluation.
Des effets à plus long terme du processus sont amorcés, comme la FOAD, formation ouverte et à distance, la Biennale lui a donné sa légitimité (mise en place de formations GNI, référents dans les instituts), la constitution de communautés…

Bibliographie


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Présentation des auteurs


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Communication complète


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Résumé en Anglais


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