Fiche Documentaire n° 5565

Titre L'administration des litiges conjugaux devant les tribunaux religieux druzes

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Auteur(s) EL HAKIM GHADA  
     
Thème  
Type Recherche : orientée vers la pratique, action, évaluative...  

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Résumé

L'administration des litiges conjugaux devant les tribunaux religieux druzes

Le taux de séparations et de divorce au Liban a connu ces dernières années une évolution préoccupante. Nombreux sont les couples qui cherchent à mettre fin à leur vie conjugale après quelques annèes de mariage (naser, 2009). Dans ce pays, la variété de la mosaïque confessionnelle qui le caractérise est reflètée dans le système du statut personnel de sorte que le mariage et ses effets sont gouvernés par les autorités religieuses et sectaires (karam, 2013).

Dans la communauté druze, le traitement des conflits conjugaux occasionnant ou non le divorce ne jouit pas d’une meilleure prise en charge que celle des autres communautés. Les statistiques font état d'une augmentation constante du nombre de divorces (jounal al nahar30 Aout 2017). L’absence de médiation proposée aux couples ainsi que la carence d’un accompagnement professionnel dans la gestion des conflits conjugaux peut avoir un effet négatif sur ces chiffres( Lévesque, 2005).
Dans ce contexte, notre thèse de doctorat en Travail social se propose de développer une meilleure compréhension des différentes méthodes de gestion des conflits conjugaux telle que pratiquée dans le cadre des structures des tribunaux religieux druzes. Les objectifs poursuivis visent à : étudier la gestion des conflits conjugaux dans ces tribunaux, identifier la place des modes alternatifs de règlement des conflits dans les tribunaux druze, proposer un modèle de gestion du conflit matrimonial contextualisé et adapté à la spécificité de la communauté concernée.

Le cadre de référence de cette recherche fait état des différentes approches proposées par la littérature scientifique sur les modes de gestion des conflits conjugaux et du divorce ainsi que des mécanismes d’assistance adoptés pour tenter de réparer les relations entre les époux. Il s'agit de la médiation familiale ( Levesque,1998), la thérapie familiale (Hefez) , les conciliation (Audrerie,2015), la négociation (Bercoff,2009), l’arbitrage et le jugement (Jarrosson,1997), le conseil conjugal (pascau,2007) et l’expertise (Bonaventure,2012).

L’approche méthodologique prévue est de nature qualitative, optant pour une type de recherche exploratoire descriptif. La population concernée par la recherche est hétérogène incluant tous les acteurs concernés par le processus de gestion des conflits conjugaux dans les tribunaux druzes. Il est question de couples aux prises avec des conflits conjugaux et ayant recours à ces tribunaux, des juges exerçant dans ces tribunaux qui visent la conciliation à toutes les étapes du procès ainsi que des avocats impliqués dans des instances de divorce qui ont un rôle de défense et de négociation dans les procédures de divorce.

La collecte des données sera effectuée par le moyen d'entrevues semi-dirigées. S'y ajoute une analyse documentaire des documents internes au tribunal incluant les procédures de gestion de divorce telle que formalisées dans ces institutions et autres documents que les instances concernées jugent comme étant en lien avec le sujet à l’étude.

Nous sommes actuellement dans la phase d’élaboration des outils de collecte de données. Nous planifions passer prochainement au terrain en espérant pouvoir partager en juillet 2019 les spécificités de notre objet de recherche et de notre méthodologie ainsi que quelques résultats préliminaires.

Bibliographie

Audrerie ,A. (2015). Médiation et conciliation: quelle distinction en matière juridique? Contibution à l’étude des modes alternatifs de règlement de conflits en droit social, Universitè de Toulouse.
Bercoff, M (2009). L'art de négocier avec la méthode Harvard, Eyrolles, Paris.
Bonaventure,M. (2012). Le rôle de l'expert judiciaire. Expert judiciaire auprès de la Cour d'Appel.
Cottin,M & Gout, O. (2014). Les modes alternatifs de règlement des conflits.
Hefez,S. La thérapie du couple c’est quoi ? https:// www.psychaanalyse.com/pdf/couple therapie de couple FEMINA HEFEZ.pdf
Jarrosson, C. (1997). Les modes alternatifs de règlement des conflits. Présentation générale Revue internationale de droit comparé.
jounal al nahar30 Aout 2017.
Karam, N. (2013). La communication politique et le confessionnalisme au liban : le cas des élections legislatives. Université de Toulon.
Lauer, M.(2010). Obligations procédurales et droit au divorce. Université du Sud Toulon Var.
Levesque, J (1998), Méthodologie de la médiation familiale. Edisem, Eres,Toulouse.
Lévesque, J( 2005 ). RÉSULTATS D’UN PROJET PILOTE D’EXPÉRIMENTATION D’UN PROTOCOLE D’ÉVALUATION DES STRATÉGIES DU COUPLE LORS DE CONFLITS EN MÉDIATION FAMILIALE, Comité des organismes accréditeurs en médiation familiale (COAMF)
Martin, C. (2018). Des effets du divorce et du non divorce sur les enfants. Caisse Nationale dAllocations Familiales.
Naser, M. (2009) Al ahwal el chaksiyi litaefa al drziya.
Pascau, M. (2007). Abord de la souffrance conugale. Dialogue Cairn.info pour ERES

Présentation des auteurs

Ghada el Hakim, libanaise
Doctorante à l'USJ.
Parcours universitaire:
2004- Licence en travail social de l’université libanaise
2013 - Master en business administration de l’université Modern university for business & science
2016 – Master en travail social de l’université libanaise
2018 - Doctorant en travail social de l’Université Saint- Joseph de Beyrouth Sujet de la thèse : « L’administration des litiges conjugaux devant les tribunaux religieux druzes».
Postes occupés
Actuellement de 2010 – Enseignante à l’université libanaise- Faculté de santé publique
2004 à 2010 – travailleuse sociale dans l’association Dar Al Amal.

Communication complète



La gestion du conflit conjugal au tribunal druze

Article rédigé par Ghada El Hakim, sur la base d'une thèse de doctorat en Travail social à l'école libanaise de formation sociale de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, sous la direction de Mme Houwayda Bou Ramia, professeur associé.



Introduction

Le taux de séparations et de divorces au Liban a connu ces dernières années une hausse préoccupante. Nombreux sont les couples qui cherchent à mettre fin à leur vie conjugale après quelques années de mariage (Naser, 2009). La variété de la mosaïque confessionnelle qui caractérise le pays des cèdres influence le système de statut personnel de sorte que le mariage et ses effets sont gouvernés par les autorités religieuses et sectaires (karam, 2013).

De nos jours, le divorce fragilise la famille libanaise depuis toujours sacralisée et considérée comme l'un des facteurs primordiaux qui ont permis aux Libanais de traverser au mieux les différentes crises et guerres et leurs répercussions (Tarabay,2012). Le foyer conjugal de plus en plus déstabilisé par les problèmes, les pressions que subissent les couples, le poids des mutations sociales et les crises continues se voit menacé par des secousses qui ébranlent la famille et qui mènent à la séparation des couples (Coenen-Huther,2001). Dans un contexte caractérisé par l'insécurité et l'instabilité à plus d'un niveau, la mission de la famille, ses assises ainsi que sa pérennité semblent être remis en question (Zamar,2012).

Par conséquent, le soin que les couples accordent à leurs familles et la résolution de leurs problèmes pendant la phase de divorce constituent une priorité majeure de l’intervention au sein de la communauté. Ainsi, le processus menant au conflit et par la suite au divorce peut être représenté par l'interaction négative ou non fonctionnelle qui se produit entre les deux conjoints, par la manière dont ils tentent de régler leurs problèmes (Genneby et al,2016). Sachant que la famille est la première unité formatrice de la société, sa cohésion et son harmonie assurent ceux de la société pour une meilleure réconciliation des membres de la communauté et pour un meilleur contrôle des obstacles émanant du divorce (Fierro & Voléry, 200).

La communauté druze, à l’image du contexte familial libanais se caractérisent par l'insécurité et l'instabilité dues au divorce. Nous témoignons que la pérennité et la stabilité conjugales deviennent un objet de discorde au sein de la société libanaise (Awar, 2016). Au tribunal religieux druze, et contrairement à certains systèmes judiciaires au Liban, il n'y a aucun mécanisme d'intervention auprès des conjoints avant d'entrer dans la cour, que ce soit d'un point de vue juridique, religieux ou social. Cependant, il est concevable que les époux, en cas de conflit matrimonial, ou l'un d'eux, consultent la famille et les personnes proches, ainsi que certains hommes religieux pour tenter de rapprocher les points de vue. Cependant, ces mécanismes diffèrent d'un environnement social à l'autre et restent non organisés et non obligatoires. Cela n'a rien à voir avec le déroulement ultérieur du procès. En conséquence, l'approche du conflit matrimonial n'est présente qu'au niveau des tribunaux religieux druze.

L’absence des processus de gestion des conflits conjugaux vécus par la communauté cible de notre étude nous mène à dresser la question noyau de notre problématique : comment gérer le conflit conjugal dans les tribunaux religieux druze ?

Cette étude explore le processus actuel de gestion du conflit conjugal, ce sujet jamais adressé dans le contexte druze libanais. Il a pour objectif général d’offrir de gestion du conflit conjugal contextualisé et adapté aux caractéristiques de la communauté de notre terrain de recherche. La présente recherche s’est fixé une panoplie d’objectifs dont l’essentiel figure dans ce qui suit :

- décrire le dispositif mis en place au sein des tribunaux religieux druzes pour régler les conflits conjugaux ;

- explorer les stratégies et les modes de gestion des conflits conjugaux dans le cadre de ces tribunaux ;

- identifier les acteurs concernés, leur compétence et leur rôle, et cerner le rôle particulier du travailleur social ;

- analyser la contribution du dispositif et des méthodes adoptées dans la gestion des conflits ainsi que les obstacles et les limites rencontrées ;

- proposer un modèle de gestion du conflit matrimonial contextualisé.

Ainsi, cet article est principalement destiné aux décideurs dans les tribunaux religieux druzes, aux avocats intervenants dans ces cours et aux couples druzes en situation de conflit. Le but de cette recherche est d’être adéquate au terrain druze de telle sorte qu’elle sera mise en place via la présence et l’intervention des experts sociaux. Elle est innovante vu qu’elle répond aux besoins imminents des tribunaux druzes dans la résolution des conflits matrimoniaux chez la communauté en question qui manque de recherches scientifiques locales ou internationales traitant les sujets juridiques. De surcroit, la présente recherche se propose de se pencher sur un sujet qui n’a pas été exploré par les recherches scientifiques, elle peut contribuer à :

- mettre en relief les méthodes d’intervention adoptées au niveau pratique dans la gestion des conflits conjugaux par les instances concernées dans la communauté ciblée et expliquer l’importance de chacune d’entre elles ;

- restituer ces pratiques dans un cadre de référence théorique ;

- proposer un modèle de gestion du conflit matrimonial adapté à la spécificité de la communauté en question.

Du point de vue épistémologique, cette recherche qualitative dont l’approche est phénoménologique, exploratoire et descriptive favorise la description des faits observés leur analyse et l’interprétation de ces faits non chiffrés (Whitley & Crawford, 2005).

La première partie de cet article présente la problématique de notre recherche, la seconde constitue le cadre théorique. Quant à la troisième partie, elle présente la méthodologie de notre recherche. Tout d’abord, le présent article expose la problématique de notre recherche émanant de la carence des mécanismes et des moyens de soutien chez les couples en conflits conjugaux dans les tribunaux druzes. Puis, il introduit un cadre conceptuel se basant sur la gestion des conflits conjugaux qui pourraient être applicables chez la communauté druze. Ensuite, il présente la méthodologie de la recherche comme la population, le terrain et les outils de collecte des données.



La gestion des conflits conjugaux et sa nécessité dans les tribunaux druzes



Tout conflit conjugal peut mener au divorce qui est vu comme le point final du mariage, c’est la dissolution d’une union qui a marqué la vie de deux ou plusieurs êtres humains. La rupture judiciaire et religieuse met fin à l’union conjugale qui est représentée par sacralisation d’une relation entre deux êtres humains. D’ailleurs, toute séparation se présentait tantôt comme une faille individuelle, tantôt comme un tourment social (Béclard, 2013). Ce phénomène a été étudié par les sociologues qui ont déclenché des débats sur les crises vécues pendant le mariage par les familles. Notons bien que l’idée de divorce a longtemps été dévalorisée par les spécialistes (Lambert, 2009).

Au Liban, les chefs des rites, notamment les chefs druzes, qui sont vus en tant que gardiens des affaires de leurs religions, s'alarment à cause des conséquences de l’augmentation des conflits conjugaux (Hassan,2018). Dans la communauté druze, nous constatons que la situation n’est pas meilleure que celle des autres confessions. En examinant les statistiques publiées par la Machyakhat al Akl de la communauté druze en 2016, nous découvrons que le volume d'affaires d'annulation des mariages enregistrés chaque année a indiqué une augmentation remarquable par rapport aux statistiques faites en 1975. Les études des chiffres de divorces montrent à travers des statistiques une augmentation constante du nombre de séparations, notons bien que l’absence de mécanismes et de moyens d'accompagnement pour les familles dans ces cas peux influencer cette hausse de manière directe (Halabi, 2016). Ainsi, l’intervention pour faire face aux répercussions du conflit conjugal est devenue imposée par la triste réalité tangible. Il est donc impératif de joindre les efforts et les capacités scientifiques et pratiques afin de mener des études dans ce domaine pour développer une perspective, une vision intégrée et réaliste afin de proposer des solutions applicables et efficaces.

La déstabilisation familiale s’avère comme le problème le plus important actuellement dans la communauté druze (Al Awar, 2016). De surcroît, les conflits conjugaux qui conduisent parfois au divorce sont parmi les causes les plus importantes de désintégration familiale et de l'augmentation des conflits familiaux dont la cause principale est l'énorme développement dans le domaine de la communication et des réseaux sociaux (Al Majali, 2015)

D’ailleurs, le conflit familial n'affecte pas seulement la cellule de la famille, mais étend son impact sur l'ensemble de la communauté druze, sur le couple et sur les enfants. Car la société druze vit indirectement les effets néfastes sur la femme et sur l’homme pendant et après le divorce. D’ailleurs, le couple en discorde se confronte à une suite de problèmes psychologiques, physiques, financiers et sociaux à cause de la séparation. De même, les enfants et à la suite d'un divorce peuvent aussi souffrir de problèmes psychologiques et peuvent par la suite être affectés aux niveaux émotionnel, éducatif et comportemental. Alors, ces conséquences potentielles peuvent conduire à une forme de délinquance chez ces enfants et à diverses complications vues que les familles saines sont moins déviées et moins enclines à la criminalité que les familles brisées (Alain, Lussier,2006).

De surcroît, le divorce ne se relie pas au moment de la séparation seulement. Il doit y avoir d’anciennes accumulations psychologiques et sociales qui affectent le couple, qui augmentent avec le stress et avec les événements d'urgence après le mariage et qui n'ont pas été pris en compte par le mari et la femme et auxquels ils n’étaient pas préparés (Leprince, 2010). Malgré la différence de ces facteurs, les raisons du divorce diffèrent grandement d'un environnement à l'autre, car le phénomène de divorce reste un phénomène humain qui n'est pas propre à une société. Le temps contrôle également ces facteurs et est contrôlé par d’autres politiques, économiques et géographiques et religieux surtout dans des groupes minoritaires et c’est le cas de la communauté druze.

Notons bien que de nombreux éléments menacent le maintien de l'institution matrimoniale druze, provoquant des conflits conjugaux qui peuvent conduire à la destruction de la structure familiale et à la désintégration des familles comme ils peuvent affecter indirectement la communauté druze entièrement à cause de la hausse de la violence tant passée inouïe chez cette communauté. L'émergence d’obstacles qui empêchent les couples druzes de communiquer ou qui les détournent de satisfaire des besoins fondamentaux, d'atteindre des objectifs nécessaires ou d'obtenir leurs droits légitimes, de sorte que les partenaires se sentent privés et frustrés (Alain, Lusier,2006). Alors, ils se rendent compte de la menace et de l'insécurité dans sa relation conjugale, ils éprouvent de l'anxiété et de la colère dans leurs interactions conjugales. Et par la suite, la compatibilité entre les partenaires s'entrave alors (Citot,2000).

La principale préoccupation de cet article qui propose d'explorer les processus de gestion des conflits conjugaux au tribunaux religieux druzes répond à la tendance croissante et alarmante des taux de divorce et à l'inexistence de recherches étudiant le processus de gestion de conflits conjugaux afin de savoir qui travaille sur cette gestion et comment se fait l’intervention auprès des couples en discorde.



Différents modes de gestion de conflits comme cadre de référence

Le cadre de référence de cette recherche fait état de différentes approches proposées par la littérature scientifique sur les modes de gestion des conflits conjugaux et du divorce ainsi que des mécanismes de soutien adoptés pour tenter de réparer les relations entre les époux. Il s'agit de la médiation familiale, la thérapie familiale, la conciliation, la négociation, l’arbitrage et le jugement, le conseil conjugal et l’expertise. Ces moyens accordent une place importante au langage et à l’expression des vécus devant un tiers qui change selon le changement du mode d’intervention citons par exemple le médiateur dans la médiation familiale, le thérapeute dans la thérapie de couple, le juge ou un délégué de ce dernier dans la conciliation de justice… Le but premier des ces moyens est d’arriver à un consensus, à une résolution de conflit naissant, à un accord ou à un outil de gestion de ce qui est commun dans la vie de couple pendant ou après la situation conflictuelle.

La médiation familiale qui est le premier mécanisme d'aide adopté est originaire d’outre-Atlantique, elle s’est inspirée des théories expérimentées dès les années 1970 par des médiateurs américains comme l’avocat et le psychologue Coogler, le travailleur social John M. Haynes, ainsi que Roger Fisher et William Ury du Harvard Négociation Project of Boston. Elle s’est implantée quelques années plus tard au Québec. Elle se distingue des autres modes de gestion de conflits intrafamiliaux tels la conciliation, l’arbitrage, le jugement ou l’expertise, essentiellement par la différence de la posture du tiers (le médiateur) et le mode de jaillissement des décisions finales. Vers les années 80 elle a vu le jour dans plusieurs institutions en France. C’est un processus de “ construction ou de reconstitution du lien familial axé sur l’autonomie des personnes concernées par des situations de rupture ou de séparation dans lequel un tiers impartial, indépendant, qualifié, et sans pouvoir de décision, le médiateur familial, favorise à travers l’organisation d’entretiens confidentiels la gestion du conflit dans le domaine familial entendu dans sa diversité et dans son évolution” (Levesque, 1998). La médiation a pour objectif de réduire les conflits, faciliter la communication, identifier et clarifier les besoins des partenaires, découvrir des solutions créatrices, faire un meilleur usage du système légal et maintenir la parentalité malgré le divorce ou la séparation (Levesque, 1998). Il ne faut pas confondre entre médiation et conciliation, car la médiation s’intéresse à la résolution du problème naissant comme la conciliation ; mais, en même temps, elle vise l’instauration d’une relation saine entre les protagonistes en conflit tout en respectant l’impartialité des démarches mises en place et l’autonomie des partenaires en conflit.

La thérapie familiale (du couple) a été mise en place par Bateson, elle s’est inspirée du t

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